Après moultes tergiversations, Ahmed Akaïchi a fini par atterrir à Ittihad Jeddah pour un bail de trois ans avec l'un des clubs les plus prestigieux et les plus riches du championnat saoudien. L'attaquant international a hésité pendant un bon moment avant de quitter l'ESS. Le montant du transfert est alléchant (plus de 4,5 millions de dinars sur trois ans), même si, sportivement, le championnat saoudien, malgré tous ses progrès, n'est pas la meilleure destination possible. Le départ de Akaïchi vers Jeddah va libérer la voie à Patrick N'djeng qui a pratiquement un profil semblable. Lui et D'Acosta devraient se donner à fond pour colmater le départ lourd d'un avant-centre aussi expérimenté et de valeur comme Akaïchi. D'autant que les engagements de l'ESS et le type de jeu des Etoilés se basent beaucoup sur un attaquant intimidateur et athlétique. Le mea-culpa de Belkaroui L'ex-défenseur du CA, Hichem Belkaroui, qui a débarqué contre toute attente à l'EST pour un contrat de deux ans, a présenté ses excuses au public «sang et or» pour, semble-t-il, une vidéo qui date de la dernière saison, où il a attaqué sa nouvelle équipe. Rappelons que Belkaroui avait évolué depuis janvier au Portugal après avoir été libéré par le CA, club avec lequel il a gagné le titre de champion. Le public de l'EST va-t-il oublier et pardonner? Dans le football professionnel, la loyauté n'est plus d'actualité. Celui qui paye le joueur est son club.