Les villageois habitant les zones rurales de Messiouta, Nagaz, et Mharza (délégation d'El Ala) sont désespérés à cause de la présence dans leurs villages d'une trentaine de chacals, ces mammifères carnivores, qui attaquent chaque jour leurs bétails, notamment les chèvres. En outre, les sangliers font des ravages dans leurs champs agricoles et leurs vergers, comme nous l'explique Tahar Meherzi : «Notre agriculture est sérieusement menacée à cause des sangliers qui ont massacré nos abricotiers, nos amandiers, nos céréales et nos oliviers. Cela sans oublier le grommellement nocturne de ces suidés massifs et vigoureux qui nous font passer des nuits blanches. Nous avons vainement usé de tous les moyens pour effrayer ces bêtes dévastatrices, apparemment satisfaites de la nourriture dans nos parcelles agricoles. Ainsi, la chasse aux sangliers devrait être beaucoup plus fréquente, et ce, afin de sauver notre économie...».