L'effort déployé depuis des dizaines d'années dans le domaine de la reforestation n'a pas seulement contribué à la poussée d'arbres forestiers (caroubiers, pins d'Alep, accacia, eucalyptus…) mais aussi à la reproduction des espèces animales sauvages, dont le sanglier. Le nombre de ces suidés est en effet en croissance durant ces dernières années et la nourriture (vers, graines et cadavres) est devenue insuffisante. Ce qui a obligé ces bêtes sauvages à chercher asile dans les champs et notamment dans les vergers, où elles trouvent nourriture et humidité. D'après le témoignage d'agriculteurs de Aïn Jloula (délégation de Oueslatia), les sangliers attaquent, faute de nourriture, dans les forêts, les vergers d'abricotiers et d'agrumes, de poiriers et de pommiers. Même les poulaillers ne sont pas épargnés car ces bêtes n'hésitent pas à venir, le matin, rôder autour des habitations. C'est pourquoi il importe que les responsables du Crda organisent des battues administratives pour diminuer le nombre des sangliers. Pour les écologistes, les suidés ne sont pas dangereux et contribuent à l'équilibre écologique.