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A Kairouan : Des projets de développement encore bloqués… !
Publié dans La Presse de Tunisie le 03 - 09 - 2024

Le gouvernorat de Kairouan est l'un des plus défavorisés et par la nature et par les programmes de développement socioéconomique dont beaucoup de projets sont en mode «pause».
On citerait l'exemple de la piscine municipale inaccessible aux citoyens, à cause de travaux suspendus : depuis plus de cinq ans, des remparts qui risquent de s'écrouler à tout moment et qu'on s'est contenté de protéger par des barrières, de la situation déplorable de la médina de Kairouan, du cimetière Sidi Arfa et de certaines mosquées dont les travaux de sauvegarde prévus n'ont jamais commencé, malgré les dons saoudiens et omanais.
Le CHU du Roi Salman toujours en suspens
Et parmi les projets en suspens, il y a celui de l'hôpital universitaire du Roi Salman, financé par l'Arabie Saoudite depuis 2017. Et depuis, c'est la galère des réunions, des reports des études et du démarrage des travaux de construction, à cause de certains lobbys qui voudraient que Kairouan reste dépendante d'autres villes côtières beaucoup mieux nanties.
Soit, en dépit des nombreuses séances de travail consacrées aux causes qui empêchent le lancement de cet important projet, et malgré les promesses faites concernant le démarrage des travaux de construction au mois de mars 2024, avant d'être reportés pour le mois de juin dernier, puis en juillet. Et voilà, encore une fois, que tout est renvoyé au mois prochain !
Il y a de quoi devenir fou face à tous ces reports qui n'en finissent pas, face à ces Kairouanais qui meurent chaque jour, faute de moyens pour se faire soigner dans les établissements des villes côtières, alors que l'unité chirurgicale «Les Aghlabides» ne dispose même pas d'un scanner dont on avait promis l'acquisition dans les plus brefs délais. Toujours est-il que le secteur de la santé demeure à la traîne.
Recours au marché illégal de l'eau
Par ailleurs, le gouvernorat de Kairouan souffre d'une faible pluviométrie et peine sous l'effet d'une insuffisance en eau potable dans la plupart de ses villages, ce qui oblige des milliers de familles à s'approvisionner en eau potable par le biais de distributeurs privés dont les récipients sont souvent rouillés.
D'autres, qui souffrent d'absence de raccordement à la Sonede, ont recours aux groupements de développement agricole qui alimentent 190.000 ruraux, et ce, malgré l'existence d'énormes problèmes du non payement des factures, d'où les fréquentes coupures d'eau.
Notons, dans ce contexte, que 60.000 ruraux n'ont pas accès à cette denrée précieuse et se trouvent obligés d'avoir recours au marché illégal de l'eau avec un mode de stockage inapproprié, notamment lors de son transport…
Ils revendiquent leur droit d'accès à l'eau
D'autre part, le forage de puits anarchiques est un phénomène très fréquent, outre le fait de casser les vannes et les canalisations de la Sonede, dans le but d'avoir de l'eau gratuitement. D'autres essaient de se débrouiller, avec différents moyens pour assouvir leur soif comme l'exploitation des majels, l'achat de citernes et le recours à des puits privés. Et par le fait d'être privés d'eau de bonne qualité, beaucoup de villageois souffrent de problèmes dermatologiques et d'infections intestinales et d'hépatites. D'où les nombreux sit-in pour revendiquer l'approvisionnement régulier de leurs zones marginalisées et l'accélération de réalisation des travaux de renouvellement des conduites vétustes et de raccordement au réseau de la Sonede. En attendant que de nouveaux projets soient concrétisés, la soif oblige certains villageois à aller chercher l'eau dans des oueds remplis de têtards… Rappelons que le 27 juillet dernier, un certain nombre d'habitants des localités de Bir Draj, Bir Zrouss, Bazina et Choucha relevant de imadat Djebel Rayhane (délégation de Oueslatia) ont bloqué la route régionale n°45 reliant Oueslatia à Kairouan pour réclamer l'approvisionnement en eau potable. L'un des protestataires, Achref Khmili, a souligné que plus de 100 familles souffrent du manque d'eau potable, depuis près de 5 ans. De son côté, Abderrazak Ahdaoui, membre au conseil local de Oueslatia, a indiqué que plusieurs réunions avaient été tenues avec les autorités locales et régionales, afin de chercher des solutions au problème du manque d'eau. Mais, hélas, aucune décision n'a été, jusque-là, prise et les villageois ont toujours soif…


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