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Ligue 1 – Arbitres encore une fois contestés : Un problème chronique...
Publié dans La Presse de Tunisie le 02 - 10 - 2024


crédit photo : © Mokhtar HMIMA

Sans VAR, sans arbitres à forte personnalité et les plus neutres possibles, le championnat risque de déraper. Alors que faire pour Kamel Idir et Neji Jouini ?
Juste trois journées jouées et un énième problème causé par les arbitres. Des décisions erronées qui changent le cours des matches, des équipes favorisées, d'autres lésées et un championnat qui démarre mal. L'énième «abcès» qui crève depuis des années dans notre championnat et qui touche le corps d'arbitrage. De plus en plus, on a la triste conviction que nos arbitres sont très moyens, faibles de personnalité et certains d'entre eux «calculateurs». Malheureusement, c'est avéré au fil des saisons, au fil des bourdes qui ne peuvent pas être toutes de bonne foi. Il ne faut pas trop s'en prendre aux dirigeants, aux entraîneurs et aux joueurs très furieux au cours et après les matches.
Certainement qu'on ne va pas cautionner leurs gestes déplacés envers les hommes en noir, et aussi leur harcèlement pour influencer les arbitres. Mais dans ce qu'ils font, et dans leur exaspération, il y a du vrai. Les joueurs ne sont pas dupes au moment de jouer. Ils peuvent aisément distinguer un bon arbitre d'un mauvais. Ils peuvent (ils savent d'avance) que cet arbitre a une personnalité faible ou qu'il est influençable. Certains joueurs savent aussi (et c'est plus grave) que l'arbitre est de leur côté, et qu'il va leur donner un coup de pouce. C'est ce que les joueurs et les dirigeants et même les supporters disent sans gêne. Arbitres de faible niveau ou malintentionnés ? Au finish, c'est le même effet : des matches faussés et surtout un discrédit qui s'enracine et qui rend ce championnat plus compliqué à gérer.
A peine 3 journées et déjà des équipes lésées, telles que la JSOmrane, le STunisien, mais où va-t-on avec cette crise de l'arbitrage? La situation risque de s'aggraver à mesure que l'enjeu grandit. Et du côté de la direction de l'arbitrage, et de son patron Néji Jouini, on n'a pas bronché. Est-ce qu'on peut le faire justement avec les moyens du bord et cette crise financière à la FTF après le départ de Wadï El Jary?
Peut-on espérer grand-chose d'un Néji Jouini complètement dépassé par les événements et qui a déçu tous ceux qui ont cru qu'il était venu pour réformer et mettre à niveau un arbitrage terni par les dépassements et les préjugés défavorables ? Il semble fort que non.
Il n'y a pas eu d'effet «Néji Jouini» proprement dit. On a pratiquement les mêmes arbitres, les mêmes tares, les mêmes influences externes et surtout la même image écornée. Personne ou presque n'a confiance en nos arbitres. Ce qui rend les choses plus complexes et plus inconvenantes. De Sadok Selmi (rétabli après une période de gel) à Nidhal Letaïef, en passant par Melki, Hosni, Ayadi, Bouali, Ouertani, Guirat, Ben Ishak, etc., on a toujours ce même doute et cette frayeur. Ce ne sont pas, en moyenne, des arbitres capables de maîtriser leurs matches face à des joueurs râleurs et des esprits surchauffés. Ils se trompent trop, ils faussent des résultats, ils font de deux poids, deux mesures, ils protègent certaines équipes, ils dépendent de certains dirigeants de clubs influençants dans les coulisses. Que faire alors? Ce n'est pas une mince affaire d'autant que Jouini et ses collaborateurs n'ont pas réussi à déverouiller et démonter le système qui régnait au temps d'El Jary et Aouez Trabelsi.
Idir, la VAR et les arbitres assistants
Kamel Idir et le Comité de normalisation à la FTF, qui assument la responsabilité de ce dossier lourd, ne sont pas dans une zone de confort sur ce sujet. Ils prennent le train en marche, eux qui étaient loin des affaires du football qui a tellement changé depuis.
Incapables jusque-là de résorber le déficit et de payer toutes les dettes dont celles des arbitres, Idir et ses «amis» ont-ils alors une image de manœuvre pour exiger quoi que ce soit? Sans argent, rien ne peut être fait. Et l'une des conséquences de ce casse-tête du financement, c'est qu'on ne peut pas activer la VAR même sur quelques matches. Cela coûte assez cher et la société espagnole qui assure la VAR n'a pas été rémunérée.
Pas de VAR (déjà avec la VAR, on a vu que des erreurs ont été commises), et c'est donc aux arbitres de minimiser les erreurs. Sauf que les arbitres assistants, faute de VAR, redeviennent déterminants dans les décisions arbitrales. Pour un hors-jeu manqué ou annoncé par erreur, un match peut déraper et un résultat faussé. Et d'après ce qu'on a vu, beaucoup de nos arbitres assistants se placent mal, ou, au contraire, annulent ou valident exprès un but ou un penalty. Parfois, un arbitre, et faute de VAR, compte sur ses assistants pour décider. Dans tous les cas, Kamel Idir doit trouver des solutions avec Néji Jouini concernant cette crise de confiance dans notre arbitrage. Ce ne sont pas des accusations gratuites, mais il y a du «fondé» dans tout cela. Nos arbitres doivent se parler entre eux et chercher pourquoi on n'a plus confiance en eux.


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