Le sélectionneur national doit réviser ses plans pour ne pas répéter les erreurs de Rio L'équipe de Tunisie nous a fait vivre des cauchemars à Rio lors des derniers jeux olympiques. Nous avons rarement assisté à un tel waterloo de notre sélection nationale qui a pratiquement perdu les pédales face à la Croatie. Pourtant, tout a failli bien commencer et la courte défaite essuyée face à la France aurait pu donner des ailes à nos internationaux. C'est le contraire qui s'est finalement produit et le groupe est tombé dans l'autosatisfaction. La suite on la connaît avec notamment un match nul face au Qatar et une défaite, inattendue du reste, contre l'Argentine. Les joueurs sont les premiers responsables de cette débâcle, pour ne pas s'être investis à fond et ce n'est pas dans leurs habitudes. Le sept national nous a franchement habitués à mieux. Mettre de l'ordre dans la maison Le sélectionneur national a aussi sa part de responsabilité dans cet échec. Hafedh Zouabi a voulu se couvrir et a cru bien faire en s'appuyant sur Issam Tej par exemple (un joueur qui ne peut plus rien apporter à l'équipe de Tunisie) et en ignorant Slim Hédoui et Mahmoud Gharbi. Ces deux joueurs sont des colosses en défense et auraient pu aider la sélection à Rio. Hafedh Zouabi leur a préféré Jilani Maâref et Marouane Chouiref. Pour être sincères, ces deux joueurs n'ont pas leur place en sélection. Le sélectionneur national doit le comprendre une fois pour toutes. Jusqu'à présent, Hafedh Zouabi adopte la politique de l'autruche et agit par sentimentalisme. S'il continue ainsi il n'ira pas loin. Dans quelques mois, en janvier 2017 exactement sera donné le coup d'envoi d'une autre grosse échéance, le Mondial de France. La Tunisie est tenue de redorer son blason dans cette compétition. D'autant que lors du premier tour, notre sélection nationale aura la possibilité de gagner deux, voire trois rencontres. Ses adversaires seront respectivement la Macédoine (12 janvier), l'Espagne (14 janvier), l'Islande (15 janvier), la Slovénie (17 janvier) et enfin l'Angola (19 janvier). Le second tour est à la portée du sept national, à condition que le sélectionneur mette de l'ordre dans la maison et dans ses idées. Hafedh Zouabi doit absolument se remettre en question et revoir ses choix. L'intérêt national passe avant l'intérêt personnel. Le message est aussi adressé au premier responsable de la sélection nationale, Ridha Manaï. Messieurs, soyez responsables et arrêtez de détériorer l'image de l'équipe de Tunisie.