Aouichaoui, Yahia et Diakité n'ont pas encore ouvert le compteur. Une défaillance à laquelle Gérard Buscher compte remédier. Les Marsois ont concédé samedi dernier leur troisième défaite d'affilée. La défense a encaissé 5 buts et l'attaque n'en a marqué aucun. C'est dire que la formation banlieusarde est dans le gouffre. Une situation désastreuse qu'elle partage avec l'Olympique de Béja qui affiche aussi zéro point au compteur et le CSHL qui n'a ramassé qu'un petit point en trois rencontres. La mini-trêve de deux semaines arrive à point nommé pour l'entraîneur marsois et ses joueurs. Quinze jours durant lesquels Gérard Buscher aspire remédier à la défaillance principale dont souffre l'équipe : la stérilité offensive. Samedi dernier, le technicien banlieusard a, certes, concédé une nouvelle défaite, mais il était plutôt soulagé. Non seulement ses joueurs ont sorti une prestation rassurante, mais il semble avoir trouvé la bonne formule qui lui permettrait de débloquer le compteur. Des risques payants Le technicien banlieusard n'est pas allé chercher une idée ingénieuse pour trouver une solution à son épineux problème. Il s'est tout simplement rabattu sur la formule classique du 4-4-2. C'est que jusque-là, c'était Aouichaoui ou Diakité qui évoluaient en pointe. Pour tenter de revenir dans le match face à l'EST, il a incorporé Aouichaoui comme deuxième avant-centre à côté de Diakité. Certes, les Marsois ne sont pas revenus au score, mais les attaquants sont devenus plus rapides. Seul bémol : la dernière touche a fait défaut aussi bien à Diakité, que Yahia et Aouichaoui. C'est que les banlieusards arrivent à construire des actions offensives, mais peinent à les concrétiser, faute d'habileté et de concentration dans les 30 derniers mètres. Les solutions existent Gérard Buscher n'a pas eu les trois recrutements qu'il voulait à cause du manque de moyens financiers : un arrière droit, un avant-centre et un pivot. En puisant dans l'effectif qu'il a sous la main, il a trouvé samedi dernier une doublure à l'arrière droit Hichem Jebali, en l'occurrence Mohamed Touati. A notre humble avis, Touati a été beaucoup plus utile comme arrière droit que comme milieu relayeur; de plus Samuel Baha est un véritable joker à l'entrejeu. Le Camerounais peut évoluer sur les couloirs de l'attaque, comme il peut endosser le rôle de milieu relayeur, voire celui de régisseur. Avec le retour de Lassaâd Jaziri qui devra être opérationnel à la reprise du championnat, l'ASM aura les moyens humains de rattraper son retard. A condition bien sûr que tout un chacun y mette du sien, particulièrement les attaquants qui doivent trouver coûte que coûte le chemin des filets.