Souligne Wajdi Chouari, président de la Fédération tunisienne d'échecs. Vous avez pris les rênes de la FTE après tant de crises... Où en êtes-vous ? Je suis un joueur d'échecs depuis 32 ans. J'étais aussi entraîneur et président de club. Je connais les rouages de ce sport qui a été dirigé depuis quelque temps par des opportunistes au point de lui porter préjudice. La dissolution du bureau fédéral par la tutelle est-elle venue au bon moment? Et comment ! Il était temps. Ce sport a été dégarni de ses principes. Il fallait du sang neuf pour réunir la famille des échecs afin de structurer la discipline sur des bases techniques et administratives solides. En tant que responsable de cette fédération, quels sont vos objectifs immédiats ? Nous avons trois mois pour préparer la prochaine assemblée générale élective pour avoir des élections propres et sans détours de la part des intrus dans ce sport. Nous avons déjà entamé notre organisation pour la levée des sanctions de dix joueurs internationaux formant notre élite. Il est à souligner qu'ils ont été écartés par l'ex-bureau fédéral pour des futilités. Nous avons aussi levé la sanction de quelques clubs et du grand maître Slim Belhadj. Le tournoi de La Presse est venu au bon moment... Je remercie infiniment M. Belgacem Tayaâ, président-directeur général du journal La Presse, qui nous a offert l'opportunité d'organiser un tournoi international afin de redonner à notre sport son prestige. C'est devenu une tradition et nous sommes fiers de fêter avec La Presse son 80e anniversaire. C'est un honneur pour le monde des échecs en Tunisie. Quels sont vos programmes internationaux? Nous allons préparer l'organisation des prochains championnats d'Afrique des jeunes qui auront lieu du 26 novembre au 4 décembre 2016 à Hammamet. En parallèle de cette joute continentale, nous allons organiser la coupe de Tunisie par équipes. Nous avons perdu beaucoup de temps. Le moment est venu de reprendre le travail pour la structuration totale de ce sport.