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Sghaïer Zouita (directeur technique national adjoint) : «Recyclage et travail en staff» Dossier : Les compétences tunisiennes placées ou non pour accompagner les athlètes vers le haut niveau
«1) Oui, les techniciens tunisiens peuvent parfaitement relever le défi de la haute compétition, surtout au niveau des sélections des jeunes. Au niveau de la sélection seniors, la réussite ne peut pas être liée à une question de nationalité. Elle répond plutôt à des impératifs de l'étape, à des facteurs intérieurs ou extérieurs... Dans le football professionnel, la question de la nationalité devient tout à fait secondaire. Les Tunisiens ont malgré tout prouvé de tout temps qu'ils savent identifier les priorités et travailler en vue de résorber les lacunes. Je crois même qu'ils ont réussi davantage. 2) Il faut se recycler au moins une fois tous les deux ans avec un cycle de 15 ou 16 heures. Il y a toujours de nouvelles tendances en matière de vitesse, de technique, d'endurance, de puissance. On ne peut pas rester sourd à toutes ces nouveautés. Et puis, le travail s'appuie de plus en plus sur un staff que le head-coach consulte régulièrement. Fini le temps de l'entraîneur providentiel qui sait tout, et fait tout. Or, dans le foot moderne, le technicien ne peut plus faire les choses à moitié. Ce métier exige désormais un travail à plein temps, devenant l'un des plus difficiles et des plus exigeants. Il faut se donner au maximum à son job, et aller prendre part aux stages de recyclage. Youssef Zouaoui et Ammar Souayah servent à cet égard d'exemple. Au niveau de la direction nationale technique, à part les programmes de formation des techniciens, nous proposons régulièrement des programmes de recyclage. Chaque année, nous mettons sur pied deux journées de recyclage dans les régions. A l'échelle nationale, des experts de renommée internationale sont invités pour les séminaires qui sont recommandés par la confédération africaine (CAF) laquelle se montre très exigeante à cet égard. Le sport étant un moyen de développement, nous œuvrons au sein de la DTN afin qu'une équivalence soit assurée par l'AFC (confédération asiatique) pour les licences de la CAF. On sait qu'un nombre très important d'entraîneurs tunisiens travaillent dans les pays du Golfe. Cette question de reconnaissance par l'AFC des licences CAF ne doit pas être un frein devant l'exportation des compétences techniques tunisiennes en Arabie Saoudite, au Qatar, aux Emirats, au Bahreïn...».