L'ancien coach du CA, CSS, CAB, ST, EGSG qui a également exercé en Algérie et au Soudan insiste sur la symbiose qui doit exister entre l'Elite et les seniors. «L'Elite prépare au grand bond en avant, l'accès à la catégorie seniors. Afin de leur offrir un maximum de compétition, les anciens juniors accèdent à cette catégorie, une sorte de salle d'attente en vue d'une convocation chez les seniors. C'est pourquoi l'Elite ne peut pas être une catégorie cadenassée, hermétique et fermée sur elle-même. Entre 17 et 20 ans, le passage de la formation à la performance doit se faire dans une structure préparant à la grande aventure. A priori, cette section «réserves» a besoin d'un championnat à part: ses membres ne sont plus juniors, mais ils ont moins de vingt ans. L'Elite abrite également les joueurs seniors blessés qui peuvent revenir progressivement à la compétition sans aucune pression de résultat, sans la moindre hâte. Ceux qui ont un problème disciplinaire, également. Les entraîneurs et les dirigeants décident de les «reléguer» chez l'Elite. «Un joueur Elite, c'est déjà un joueur senior» Là où j'ai travaillé, j'ai toujours accordé une grande importance à l'équipe Elites. Je suis de très près ses performances et ses composantes. Quand le besoin s'en fait sentir, c'est là où je peux puiser des joueurs quasiment prêts et performants. Un joueur Elite, c'est déjà un joueur senior. Tout technicien qui se respecte doit avoir un œil vigilant en direction du réservoir Elites. Car le rapport technique qu'on lui fait est une chose, et le suivi de visu en est une autre. Je connais des clubs qui exigent dans le contrat signé avec l'entraîneur seniors que celui-ci suive également de près l'équipe Elites. Entre les techniciens des deux équipes, il est indispensable qu'il existe des rapports de complémentarité».