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Clandestins, qui êtes-vous ?
«Le radeau» de Syrine Gannoun et de Majdi Abou Matar
Publié dans La Presse de Tunisie le 21 - 11 - 2016

Le spectacle, qui a fait l'ouverture des JTC, tente de donner un visage et une voix aux victimes de l'immigration clandestine, rendus anonymes par les médias.
«Le Radeau» . Le spectacle qui a fait l'ouverture de la 18e édition des JTC traite de l'un des plus grands drames de ce début de siècle. Le drame de l'immigration clandestine. «Le Radeau» est une production du théâtre El Hamra et du Centre arabo-africain de formation et de recherche théâtrale, fondé par Ezzedine Gannoun en 2001 et des JTC.
Ezzedine Gannoun a été à l'origine de ce nouveau projet «Le radeau» sur lequel il a travaillé pendant presque un an avant d'être surpris par le trépas . Le spectacle sera alors co-mis en scène pour l'ouverture des JTC par Syrine Gannoun, ainsi que par l'un des anciens élèves de Gannoun et du centre de formation, aujourd'hui directeur de troupe au Canada: le Libanais Majdi Abou Matar. La dramaturgie du spectacle est de Souad Ben Slimane. En voici le résumé : « Seules les frontières séparaient ces voyageurs clandestins qui se retrouvent unis par le rêve sur un radeau entre ciel et mer... Ils rêvent tous d'une terre nouvelle où ils pourraient enfin reposer leurs âmes fatiguées. Cette traversée n'est-elle pas ce voyage éternel de l'homme entre la vie et la mort ? Mais ils ne font que fuir la mort vers une autre mort... Ils... qui sont-ils ?» .
Sur scène, un trampoline qui représente le Radeau et qui fait à lui seul un personnage à part entière dans la pièce. Sur cette embarcation de fortune, huit voyageurs ont choisi de faire la traversée de la mort ou celle d'une autre vie ... meilleure peut-être. On voit bien que l'un des plus grands défis des co-metteurs en scène était de sortir le sujet de son statut trop banalisé par les médias . Un sujet traité dans le quotidien à travers les chiffres. La pièce tente de donner un visage humain à tous ces « nombres de morts et de disparus» en Méditerranée. Et le spectacle nous prend dans ce jeu malgré la contrainte qui semble s'imposer aux metteurs en scène, à savoir ce trampoline ( ce radeau ) où les acteurs sont enfermés. La mise en scène dans ce sens a su faire de ce radeau un huis clos où les personnages évoluent au fur et à mesure du spectacle. Des personnages d'origines différentes : Afrique noire, Syrie, Liban, Tunisie ... Derrière chaque personnage, il y a une histoire qui dresse le portrait d'un pays ou d'une société : de l'Africain, qui tente de fuir son pays pour ne pas être enrôlé dans une organisation terroriste, à la mère qui essaie de rejoindre son fils parti clandestinement en Italie, on assiste au récit d'un monde au bord du gouffre où même la mort n'effraie plus personne... Mais voici qu'une tempête arrive et que le radeau doit être «soulagé» de son poids. Qui va-t-on jeter à la mer?
« Le radeau» est un spectacle qui met en scène la terrible condition du monde arabe et africain et c'est aussi un hommage à Ezzedine Gannoun et à la méthode du théâtre organique.


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