L'ouverture des cieux offre de nouvelles possibilités aux hôteliers et aux voyagistes Devant la pléiade d'investisseurs et d'experts en tourisme, la ministre a fait savoir que l'open sky entrera en vigueur en 2017, selon la ministre du Tourisme. Une aubaine pour les hôteliers car de nos jours, les Européens, nos premiers clients, partent en vacances quatre à cinq fois par an. Bénéficiant des tarifs low-cost des compagnies aériennes, le client «mid week» diversifie ses destinations et ses attentes. A ce jour, la Tunisie, non encore desservie par ces compagnies low-cost, reste à l'écart de cette tendance à cause du report de la signature de l'accord de l'open sky d'année en année. Pesant lourd dans le budget du voyage, les tarifs de transport sont de nature à dissuader les touristes et obliger les opérateurs du secteur à grignoter leurs marges pour s'aligner sur les offres des pays concurrents. L'ouverture des cieux offre de nouvelles possibilités aux professionnels du tourisme, notamment dans les régions et durant de la basse saison. Deux orientations, tant revendiquées, afin de compléter l'offre constituée par un monoproduit balnéaire pour familles à revenus moyens. Ce qui limite la saison aux vacances d'été et à un segment de marché peu juteux. A cet égard, l'adoption d'une ouverture des cieux, sur des aéroports dans les régions, permet de canaliser une partie du flux touristique vers ces villes et leur proposer de nouveaux produits. Actuellement, le touriste est tellement sollicité par d'autres offres qu'il faut lui présenter plus d'alternatives. Autrement, on risque de perdre tous les segments. Donc, le mot d'ordre serait de diversifier l'offre touristique et ramener les touristes de partout vers tous les aéroports de la Tunisie.