Le onze national a un statut à préserver. Son objectif est de dépasser les quarts de finale de la CAN. Aujourd'hui est le jour du démarrage officiel de la préparation du onze national à la coupe d'Afrique des nations du Gabon. L'équipe de Tunisie met le cap tout à l'heure sur l'Espagne où elle disputera deux rencontres amicales face à la sélection de Catalogne le 28 décembre à Barcelone et à la sélection basque le 30 décembre à Bilbao. Henry Kasperczak a retenu à l'occasion 23 joueurs. Dans la liste communiquée par le sélectionneur national ne figurent pas Wahbi Khazri et Hamdi Harbaoui, retenus d'après le coach par leurs équipes respectives. Il ne fait aucun doute que les deux joueurs rejoindront bientôt les rangs de la sélection et seront dans les plans du sélectionneur national lors de la Coupe d'Afrique des nations. Bien que Khazri fasse banquette à Sunderland et ne dispute que des bribes de minutes et que Harbaoui a plié bagage pour quitter Anderlecht et revenir à Lokeren où il veut se réinstaller, on ne voit pas sincèrement Henry Kasperczak se passer des services de ces deux joueurs, vu leur importance dans le dispositif du onze national et leur don de buteur. Récupérer Khazri et Harbaoui est une obligation pour le sélectionneur, si celui-ci espère voir le team national réaliser ses objectifs. La politique des étapes Au cours du point de presse livré en cours de semaine écoulée, Henry Kasperczak a parlé des objectifs de la sélection. En entraîneur avisé, il veut procéder par étapes. Le premier objectif est donc la qualification aux quarts de finale de l'épreuve. Le groupe dont fait partie l'équipe de Tunisie est plus ou moins dur à aborder. Les adversaires du onze tunisien sont le Sénégal, l'Algérie et le Zimbabwe. Nos internationaux connaissent bien l'Algérie et le Sénégal, un peu moins, pour ne pas dire pas du tout, la sélection du Zimbabwe. Le problème n'est pas là. C'est plutôt une question d'approche. La clé de la qualification sera à coup sûr le premier match du tournoi le 15 janvier face au Sénégal. Il faudra un mental de fer pour s'en sortir. En cas de résultat positif, l'équipe de Tunisie sera motivée pour la suite de la compétition. Henry Kasperczak n'a oublié personne dans sa liste des convoqués. Hormis Bilel Mohsni qui reste sincèrement un cas à élucider et qui a été logiquement écarté du groupe, étant en conflit avec l'Etoile Sportive du Sahel, on ne peut pas dire que le sélectionneur a omis de convoquer tel ou tel joueur. Les quarts de finale sont à la portée de nos internationaux en dépit des adversaires. Arriver dans un premier temps à ce niveau de la compétition est plus que normal. Ce serait étonnant de ne pas voir l'équipe de Tunisie à ce stade de la CAN. Il faudra bien sûr faire fi des aléas de l'arbitrage et ne compter que sur soi. La dernière élimination à ce même stade de l'épreuve lors de la dernière édition de la CAN en Guinée équatoriale par le pays organisateur est encore fraîche dans nos mémoires. La solution n'est pas difficile à deviner. La bande à Kasperczak devra faire preuve de concentration et de lucidité. On sait aussi que l'équipe de Tunisie, en dépit de ses faiblesses au niveau du rendement, est invaincue depuis 10 matchs. On espère la voir continuer sur la même lancée au Gabon.