Le coach national trouve que l'édition actuelle est ouverte à tous les pronostics et que ses hommes ont le droit de continuer à rêver Une victoire cet après-midi pourrait faire accéder Henry Kasperczak dans l'histoire puisqu'il battrait dans ce cas le record du Français Roger Lemerre qui a drivé notre équipe nationale dans 14 rencontres durant les éditions 2004, 2006 et 2008. En effet, le Franco-Polonais a conduit la Tunisie dans 14 matches aux éditions 1996 (finale) et 1998 (quarts de finale). Il ne s'y trompe pas, du reste, en soulignant que «l'accès aux quarts de finale signifie l'entame d'une nouvelle compétition où il n'y aura aucun droit à l'erreur et le rachat devient quasi impossible. Par conséquent, le rendez-vous de cet après-midi diffère à coup sûr des autres rencontres. Nous l'entamons avec confiance, d'ailleurs comme toutes les autres sélections. Chacun va s'employer à imposer son style de jeu. Je crois que le match sera très engagé parce que chaque sélection pense être la plus proche de la qualification et défendra ses chances de toutes ses forces. Il n'y aura pas de place aux calculs, et nous allons devoir redoubler d'efforts. Le combat physique sera féroce au cours de ces débats». Kasperczak trouve que ses hommes «doivent empêcher que l'adversaire parvienne à mettre en place son plan de jeu, notamment au niveau offensif. En effet, il dispose de joueurs techniquement très forts, rapides et capables de faire la différence. C'est pourquoi nous devons à tout prix empêcher que le Burkina trouve ses repères, ceux-là mêmes qui lui avaient valu jusque-là l'accès aux quarts de finale. Nous connaissons suffisamment les points faibles de notre rival, et pouvons parfaitement, avec un peu plus de concentration, exploiter à bon escient ses lacunes». Le timonier des Aigles de Carthage veut positiver : «Nous devons en tout temps demeurer optimistes, martèle-t-il. Mes poulains ne sont pas sans savoir qu'ils doivent croire en leurs chances et que tous les scénarios peuvent survenir en cours de compétition partant du constat qu'il n'y a pas vraiment de sélection meilleure que l'autre. Qui aurait cru que le favori numéro un, la Côte d'Ivoire, tenant du titre allait être éliminé dès le premier tour? Y a-t-il meilleure preuve que ce tournoi reste ouvert à tous les pronostics? En un mot, nous devons consentir l'effort nécessaire afin de continuer à rêver», conclut-il.