Démarrage en 2017de la deuxième phase du Projet de développement de l'agriculture durable et du développement rural (PAD II) Le ministère de l'Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche et l'Agence allemande technique de coopération internationale (GIZ) ont signé une convention de partenariat visant l'exécution de la deuxième phase du Projet de développement de l'agriculture et du développement rural (PAD II) dans sept régions du pays, essentiellement du Nord et du Centre-Ouest, dont Siliana, Jendouba, Béja, Le Kef, Kairouan, Sidi Bouzid et Kasserine. Ce projet vient à point nommé moderniser les mécanismes de l'agriculture durable, de préservation des ressources naturelles, d'amélioration des conditions de vie des intervenants dans ces régions (spécifiquement les jeunes et les femmes des zones rurales) et de renforcement de l'encadrement et l'accompagnement. Faut-il rappeler que la première phase du projet a été réalisée au cours de la période allant de 2013 à 2016, alors que la seconde phase démarrera cette année pour s'achever en 2019. Son coût s'élève à 12 millions de dinars. La GIZ a lancé un autre projet non moins important visant la promotion des modèles d'affaires et des investissements durables pour le secteur agricole et agroalimentaire. Ce projet, dont la durée d'exécution s'étale sur deux ans, cible les groupements de petites exploitations agricoles ainsi que les entreprises de transformation et de commercialisation dans les régions rurales du Centre et du Nord-Ouest qui veillent à la mise en œuvre de modèles d'affaires viables et durables. Il s'organise dans deux domaines d'action: en premier lieu, les groupements des petites exploitations agricoles et les PME du secteur agroalimentaire qui bénéficieront de prestations de conseil pour la planification d'investissements et la mise en œuvre de modèles d'affaires. La deuxième action consiste à fournir des aides financières pour la mise en œuvre de modèles d'affaires durables. Elles seront attribuées selon des critères sociaux, économiques et écologiques. Les exploitations et entreprises peuvent ainsi accroître leur productivité et leurs revenus en investissant dans des technologies non déprédatrices des ressources et respectueuses de l'environnement, par exemple pour l'irrigation à petite échelle, le stockage, la transformation et le transport. Par ailleurs, les acquis émanant d'investissements performants et de nouveaux modèles d'affaires sont diffusés. Les agences publiques chargées de promouvoir les investissements et les prestataires privés de services financiers tirent des enseignements des expériences réalisées dans le cadre du projet et peuvent ainsi proposer des services de meilleure qualité aux associations de petits exploitants agricoles et aux PME.