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Un dépérissement pluriel
Equipe nationale-Crise multiforme de résultats, de jeu, de gestion et de compétence
Publié dans La Presse de Tunisie le 06 - 02 - 2017

Paralysés dans tout ce qu'ils sont censés entreprendre, les différents acteurs de la sélection ont visiblement laissé de côté toutes les vertus du football, celles qui font les grands joueurs, les grands entraîneurs, les grands responsables. Celles qui favorisent les performances, les exploits et les consécrations...
Le constat n'est pas difficile à décrypter : la situation actuelle de la sélection résulte d'une conjonction de facteurs, certes intérieurs, mais aussi extérieurs. C'est tout le football tunisien qui traverse aujourd'hui une crise identitaire. La sélection subit une crise multiforme de résultat, de jeu, de gestion, de compétence et qui a pour manifestation première un dépérissement pluriel.
On ne cessera jamais de le répéter : l'évolution de la sélection reste toujours tributaire des choix et des prises de position de son entraîneur, des dispositions des joueurs. Ici et là, on ne prend pas conscience des stratégies et des méthodes à mettre à exécution.
L'équipe de Tunisie s'est, encore une fois, égarée au moment où elle devait pourtant accéder à un nouveau palier, prendre une plus grande dimension. Il y a lieu de s'inquiéter à la vue de l'incapacité des différentes parties prenantes à retrouver une place de prédilection. C'est la perte non seulement d'un statut, d'un rang, d'une vocation, mais aussi des prérogatives, de stratégie, de programmes et d'idées susceptibles de faire avancer les choses. Les problèmes, les défaillances concernent tout un groupe, des individualités, des noms, des aptitudes et des compétences. . .
C'est la même histoire qui se répète cependant avec une équipe version Kasperczak. D'une épreuve à l'autre, d'une échéance à l'autre, un comportement et une attitude qui se ressemblent et un gâchis gratuit. Sous sa conduite, si elle suscite des fois l'espoir, l'équipe finit par s'écrouler rapidement.
Le problème n'est pas cependant seulement lié au sélectionneur. Les joueurs en assument forcément une grande partie. D'ailleurs, les cadres n'assument pas leur rôle. Ou encore, ils n'ont point l'aptitude et surtout les arguments pour être des leaders absolus. Il y en a même qui ont trop à faire avec leurs propres défaillances pour s'occuper de celles des autres.
De fait, rien n'est vraiment exemplaire dans la gestion de la sélection, dans son parcours, et dans sa manière de se revendiquer. Ni le rendement des joueurs sur le terrain ni le mode de vie et encore moins dans les vestiaires. Ni les rapports humains, ni la gestion de l'équipe, ni la gouvernance des structures.
Et les prétendus promesses, engagements et serments ne servent finalement que d'une réalité étroite et terre à terre.
Les mêmes arguments, le même discours
Evidemment, personne n'est exempt des dérapages. Les responsabilités sont multiples à tous les niveaux de la structure. Il serait aisé de se focaliser sur un sélectionneur égaré dans ses choix et jusque-là incapable d'instaurer un fond de jeu, et encore moins un projet sportif. Sur des joueurs qui ont touché aux limites de leurs aptitudes.
On a beau penser que certains matches et certaines prestations, à l'instar de ceux contre l'Algérie et le Zimbabwe devaient générer une prise de conscience collective, souder, solidariser, harmoniser. Or l'inverse s'est passé : on se rétracte, on se replie, on se dissocie. La division s'impose à l'union, on s'abrite derrière les faux arguments, les justifications erronées et trompeuses. Chaque équipe peut avoir foi dans l'avenir. Mais cette foi a volé en éclats en sélection et a cédé la place à l'incertitude, à la peur, au désespoir. L'avenir est devenu inconnu, angoissant...
On n'achète pas un statut, une crédibilité au supermarché, mais en ayant la fierté de porter le maillot de l'équipe nationale et d'appartenir surtout à une institution.
C'est une question d'état d'esprit. Cela dépasse largement le débat autour d'une énième déception. Cela dépasse aussi le cadre sportif pour toucher l'avenir d'une équipe rongée par le doute.
Cela va enfin au-delà de l'amertume.
Du camouflet. A défaut d'évaluation et de rebondissement sur la déroute au Gabon, a-t-on mesuré l'énormité du fossé qui sépare l'équipe actuelle et ses différents acteurs de tous ceux qui avaient fait l'histoire et le bonheur de l'équipe nationale ? Paralysés dans tout ce qu'ils devaient entreprendre, ils avaient visiblement laissé de côté toutes les vertus du football, celles qui font les grands joueurs, les grands entraîneurs, les grands responsables. Celles qui favorisent les performances et les consécrations. Le gâchis est encore compromettant lorsque nous entendons, à peu près mot à mot, le même discours, la même démagogie de la part des responsables, et on se demande quels arguments l'on va nous réserver dans les jours à venir.
On ne peut pas omettre la réalité des formes de dérives et de manquements qui ont germé dans le bouillon du laisser - aller et de l'indifférence et qui ont prospéré dans un terreau où toutes les parties prenantes ont leur part de responsabilité. L'enlisement est devenu collectif, partagé en sélection. S'en remettre au bon sens ou à la vision des acteurs présents aujourd'hui sur la scène n'est plus un signe de crédibilité absolue. Dans leur immense majorité, ils n'ont aucune grande idée de ce que doit représenter le football. L'équipe nationale, de façon générale...


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