Aux yeux du finaliste de la CAN de 1996, l'intervalle temps ne permet pas d'opérer un changement à la tête de la sélection nationale. «Pour le principe, je suis contre le changement de sélectionneur national après une participation à une Coupe d'Afrique des nations alors que les qualifications pour la Coupe du monde pointent à l'horizon. Au fait, nous sommes à quatre mois seulement des qualifications du Mondial russe, un intervalle de temps insuffisant pour un technicien pour découvrir le championnat tunisien, les joueurs et construire un groupe de travail. Pour toutes ces raisons, je suis pour le maintien d'Henry Kasperczak. Je ne le dis pas par nostalgie pour celui qui m'avait lancé en sélection nationale en 1996 alors que j'étais jeune joueur. Je le dis en parfaite connaissance de la personne, un technicien expérimenté et compétent. Kasperczak a à son actif deux matches comptant pour les qualifications à la Coupe du monde et une participation à une Coupe d'Afrique des nations. Il est en sélection depuis un an et huit mois. Il connaît mieux que quiconque le football tunisien. A mon humble avis, il vaut mieux tirer les enseignements nécessaires de notre participation à la CAN du Gabon et apporter les rectificatifs nécessaires. Nous avons fait une petite prestation à la dernière CAN. La responsabilité est partagée entre le sélectionneur national et les joueurs. Il faut dire aussi que Kasperczak a eu affaire à des joueurs qui ont affiché une petite forme et dont certains manquent d'expérience. Il faut avouer également que le sélectionneur national a fait de mauvais choix contre le Burkina Faso alors qu'il avait sorti, lui et ses joueurs, les matches qu'il fallait successivement contre l'Algérie et le Zimbabwe. Il y a des erreurs qui ont été commises au niveau du choix des joueurs et dans la gestion de la compétition. L'essentiel est de retenir la leçon car, dans quatre mois, nous reprenons la campagne du Mondial».