Orange Tunisie persiste et signe : l'avenir c'est uniquement pour les entreprises les plus innovantes. Le monde bouge, le monde change. Les réflexes et les comportements aussi. En ce 21e siècle, le monde n'appartient pas à ceux qui se lèvent tôt, mais à ceux qui innovent plus et mieux et qui sont toujours prêts à faire preuve de créativité. Cette équation n'échappe pas à Orange Tunisie qui, depuis sa création, essaye d'être une locomotive de l'innovation. C'est, d'ailleurs, dans cet esprit-là que l'opérateur tunisien a tenu, jeudi 9 février à Tunis, son premier Orange Innovation Day for Business sur le thème : « Faites de votre entreprise une entreprise 3.0 ». A cet événement, l'équipe d'Orange était au grand complet. On note surtout la participation de son président Marwan Mabrouk, du DGA Hatem Masmoudi et de la directrice des relations extérieures, de la RSE et de l'innovation, Asma Ennaifer. « L'Internet des objets va révolutionner davantage notre monde. Il y a eu une première révolution technologique avec l'avènement de l'Internet. Puis une deuxième avec l'Internet mobile. Et, aujourd'hui, nous vivons la troisième révolution avec l'Internet des objets », souligne Chékib Gharbi, CEO à Citic-EuraRFID (Centre d'innovation des technologies sans contact). Selon l'Union internationale des télécommunications, l'Internet des objets est « une infrastructure mondiale pour la société de l'information, qui permet de disposer de services évolués en interconnectant des objets (physiques ou virtuels) grâce aux technologies de l'information et de la communication interopérables existantes ou en évolution ». En fait, d'après le cabinet d'études Gartner près de 8,4 milliards d'objets connectés seront en circulation d'ici la fin 2017 (+31% en un an). A l'horizon 2020, ce chiffre pourrait atteindre les 20,4 milliards. Le nombre d'appareils intelligents connectés va donc continuer à croître de façon exponentielle, de l'ordre de 35% par an en moyenne jusqu'en 2020. Petit à petit, ces objets vont s'insérer dans le quotidien des gens et auront la capacité de détecter, d'interpréter, de communiquer et de négocier avec n'importe quel utilisateur. Une opportunité pour les entreprises tunisiennes « L'innovation ne s'arrêtera jamais. Le monde bouge à grande vitesse. Orange Tunisie aussi. Nous sommes toujours là pour appuyer et soutenir l'innovation en Tunisie et pour faire des entreprises tunisiennes les plus performantes possibles », souligne Didier Charvet, directeur général d'Orange Tunisie. En fait, la propagation de l'Internet des objets va imposer un changement profond au niveau du comportement, de la gestion et du mode opératoire des entreprises tunisiennes. L'Internet des objets nécessite de nouveaux réflexes en matière de gestion de données, de marketing, de commercialisation, de fabrication...Le flux d'informations sera plus important et nécessitera donc des moyens différents et des technologies davantage innovantes. « Près de 1.500 milliards d'objets pourraient être connectés. L'IoT concerne, en fait, tous les secteurs et toutes les activités. Imaginez le volume d'investissement que cela engendrerait et les opportunités qui vont être créées. C'est une réelle transformation non seulement digitale, mais pour l'ensemble de notre vie », affirme Chékib Gharbi. De la finance à la médecine en passant par l'industrie et l'agriculture, tout sera connecté durant les prochaines années. D'après les derniers chiffres du cabinet Gartner, près de 1.000 milliards de dollars devraient être dépensés par les entreprises en objets connectés cette année. Que des opportunités pour les entreprises les plus innovantes. « La Tunisie est déjà prête pour investir dans ce domaine. Il faut, néanmoins, savoir faire des choix, se spécialiser et investir dans un créneau bien précis », insiste Chékib Gharbi. Force est de constater que plusieurs start-up tunisiennes se sont lancées, il y a quelques années, dans cette nouvelle aventure avec des projets intelligents et prometteurs. Plusieurs autres sont en mesure d'emboîter le pas. Ce petit pays qui forme chaque année des milliers d'ingénieurs a de fortes chances de devenir un hub technologique surtout que les coûts de fabrication sont de moins en moins coûteux.