Image de Pexels Malgré un léger recul des cours internationaux, le secteur de la bijouterie fait face à une crise de consommation liée à la baisse du pouvoir d'achat. Le président de la Chambre syndicale des bijoutiers, Hatem Ben Youssef, a affirmé que la baisse du prix de l'or sur les marchés mondiaux n'affecte pas le marché tunisien, car elle « reste minime et ne dépasse pas quelques dinars par gramme ». Dans une déclaration à Mosaïque FM, Ben Youssef a souligné que le prix de l'or a connu une hausse notable par rapport à l'année précédente. En parallèle, les marchés tunisiens de l'or enregistrent une désaffection massive pour l'achat, en raison de la dégradation du pouvoir d'achat. Cette situation contraste fortement avec ce qui se passe en Turquie et même en Algérie, où la demande reste soutenue. « L'or chinois » ne constitue pas une menace immédiate Par ailleurs, notre interlocuteur a relativisé les inquiétudes concernant la fabrication par la Chine d'un nouveau type d'or. Selon lui, cela ne représente pas un motif de préoccupation si le métal est véritablement de l'or authentique. En revanche, ce qui pourrait s'avérer problématique serait la possibilité d'une saturation du marché par ce produit.