A un moment où le cinéma tunisien tente de renaître à travers de nouvelles signatures, cette récompense est très importante sur le plan africain et dans un festival aussi prestigieux que le Fespaco Après le Muhr d'or au festival de Dubaï, voici une nouvelle récompense pour le court-métrage de Mehdi Barsaoui On est bien comme ça au Fespaco. Rappelons qu'après Bobby et A ma place, le réalisateur en est à son troisième court et qu'il est en train de préparer son long-métrage. A un moment où le cinéma tunisien tente de renaître à travers de nouvelles signatures, cette récompense est très importante sur le plan africain et dans un festival aussi prestigieux qui constitue le thermomètre de la cinématographie africaine. Le film est une réflexion sur la vieillesse, sur ces «vieux jours» que tout le monde redoute, mais il est traité avec assez de légèreté et d'humour pour nous faire «avaler la pilule». En voici le synopsis : Baba Azizi est un vieil homme que la maladie n'a pas épargné. Ballotté de maison en maison entre ses différents enfants, il se retrouve chez sa fille pour y passer quelques jours. Un énième calvaire en perspective... Sauf que les choses ne vont pas se passer comme il s'imaginait. Une production Cinétéléfilms avec à l'affiche Nouri Bouzid (Baba Azizi), Sawseen Maalej (sa fille) et Youssef Mrabet (son petit-fils). On retrouve Mehdi Barsaoui dans une thématique qui le tourmente en quelque sorte et traverse ses films : celle du rapport à la famille, celle de ces déchirures entre les parents et leurs enfants qui pourraient voir des jours meilleurs.