Le Tunisien Firas Baccouche semble encore en position de force cette année pour conserver son titre de champion du monde de kick-boxing pour la troisième fois d'affilée. «Tout d'abord, je voudrais remercier le Ministère de la Jeunesse et des Sports qui a tenu sa promesse en m'accordant la prime qui m'avait été allouée par l'ancien ministre Maher Ben Dhia. Franchement, au début, il y avait des craintes. Moi-même, j'avais des inquiétudes de rater le prochain championnat du monde prévu le 8 avril au Portugal. Les bonnes nouvelles sont venues au bon moment et j'ai reçu, par conséquent, ma prime qui va certainement m'aider à préparer au mieux ce grand événement international», souligne le détenteur du titre mondial Firas Baccouche. Et d'ajouter : «Mon objectif actuel consiste à conserver mon titre de champion du monde que j'ai remporté la saison dernière pour la 2e année consécutive à Lisbonne, au Portugal. Pour être franc, je suis énormément soulagé. En effet, je pourrai maintenant payer les frais de mon entraînement et de mes préparatifs pour ce rendez-vous et honorer encore une fois mon pays. Je connais bien les points forts et les points faibles de mon adversaire. Donc, je dois me préparer convenablement pour ce combat afin d'entrer dans l'histoire de la kick- Boxing pour la troisième fois d'affilée». Un maçon devenu champion du monde Notre invité nous parle des difficultés qu'il a rencontrées lors de son parcours professionnel : «J'ai été obligé de travailler pas mal de fois dans la maçonnerie et l'agriculture pour couvrir les frais des déplacements en vue de participer aux compétitions internationales. Je n'ai pas honte de l'avouer. Au contraire, je suis fier de le dire . Car, grâce à ces deux métiers, j'ai eu la chance de me distinguer à l'échelle mondiale et de réaliser autant de résultats satisfaisants. Après avoir été sacré champion du monde en 2015 et en 2016, la Fédération italienne des sports de combat m'avait proposé la nationalité italienne. Une proposition que j'ai complètement refusée par amour pour la Tunisie. Maintenant, et vu que le Ministère des sports s'est engagé à assurer les frais de mon voyage vers Lisbonne pour participer à la finale du Championnat du monde, mes entraînements, et mon logement., je dois montrer davantage de quoi je suis capable dans une discipline que j'aime énormément depuis mon enfance».