Le nouvel aménagement du service répond aux normes internationales Des travaux d'extension et de rénovation du service des urgences de l'hôpital régional de Kheïreddine, à la banlieue nord, ont été lancés depuis l'année 2016, au grand bonheur des habitants de cette région. Avec la croissance de la population de la banlieue, il était urgent de donner un coup de lifting à ce service où le corps médical travaille encore avec des équipements désuets, et parfois dans un climat d'insécurité en raison des agressions subies de la part de certains accompagnants des patients. Une mise à niveau du service des urgences Les travaux ont débuté en septembre 2016 et le nouveau service des urgences sera fin prêt, si tout va bien, d'ici juillet 2017, selon les déclarations de Mohamed Hédi Souissi, chef de service des urgences à l'hôpital régional de Kheïreddine. Le budget alloué à cet effet est d'environ un milliard 900 mille dinars. Outre les travaux de rénovation et d'extension, il s'agit surtout d'une mise à niveau des services pour qu'ils répondent aux normes internationales. Devant l'essor de la population, l'ancien plan architectural ne pouvait plus répondre aux besoins des services d'urgence. On aura dans le nouveau plan des box pour l'accueil, le tri, la consultation, une salle d'accueil d'urgence vitale, une unité d'hospitalisation de courte durée, une salle de plâtre, ce qui va diminuer le temps d'attente pour les consultations, et se répercuter positivement sur la qualité des services et la prise en charge des patients. Renforcer le cadre médical La mise à niveau du service des urgences nécessite impérativement l'amélioration des conditions du travail, le renforcement du cadre médical et paramédical pour la période à venir, et surtout l'informatisation dudit service, explique Mohamed Hédi Souissi. Mais le grand problème demeure celui de la sécurité des médecins. Il faut mettre à la disposition de ce service des agents de sécurité qualifiés pour assurer la protection des médecins. Le problème majeur est celui de l'agression du corps médical, fait remarquer M. Souissi. «En général, ce sont les accompagnants qui agressent les médecins», a-t-il ajouté. L'absence de service d'hospitalisation aux urgences constitue un autre problème, d'où l'extrême nécessité de la mise en place de ce service qui se fait actuellement à Mongi Slim, fait remarquer le chef de service des urgences de l'hôpital Kheïreddine. Avec un nombre très élevé de consultants par an, un personnel médical et paramédical réduit et des équipements surannés, c'est tout l'hôpital régional de Kheïreddine qui n'arrive pas à satisfaire aux besoins des habitants. On a recensé 31.923 consultations en 2015, rien que pour le service des urgences, ce qui est très élevé, souligne notre interlocuteur, ajoutant que cette institution hospitalière est la seule et l'unique dans toute la région.