Aujourd'hui, des mesures radicales s'imposent, le huis clos n'étant pas la meilleure solution. La violence s'est enracinée dans nos stades. Il ne se passe pas une semaine sans que l'on assiste à des scènes brutales. Outre les supporters qui se chamaillent entre eux ou contre les forces de l'ordre, ce sont aussi les responsables qui s'y mettent et attaquent désormais les arbitres pour un penalty douteux ou une faute d'appréciation. Pourquoi le cacher, la gabegie a gagné nos arènes sportives. C'est la foire à laquelle assiste impuissante la tutelle à cause d'un décret de la Fifa qui interdit formellement toute ingérence de la politique dans le sport. Nous ne sommes vraiment pas sortis de l'auberge. Le résultat est là : la fédération applique des sanctions un peu trop tendres, même si le huis clos est de mise. Cette manière d'opérer a-t-elle vraiment tempéré les ardeurs des supporters ? Non bien entendu. Chaque match apporte son lot de mauvaises surprises et nous assistons encore et toujours à ces scènes de jets de bouteilles et de fumigènes. A vrai dire, les pseudo-supporters n'ont plus peur et ce sont les clubs qui trinquent en payant des amendes et en subissant des huis clos. Au risque de voir les gradins vides et les matches se dérouler parfois dans une monotonie à mourir d'ennui. Nous en concluons que le huis clos n'est sans doute pas la sanction idéale. Plus de fermeté Il faudra chercher autre chose. Dans les championnats européens, la fédération est prise au sérieux et on craint huis clos et amendes. Chez nous, l'instance fédérale n'est pas prise au sérieux pour ne pas dire autre chose. C'est sans doute elle, la source des problèmes. Aujourd'hui, elle doit impérativement se remettre en question pour que la fin de la saison ne tourne pas au vinaigre. Outre cela, il y a une façon de mettre les clubs au pas. Pourquoi ne pas retirer des points aux clubs au risque de désavantager les quatre grands clubs. C'est peut-être la solution idéale pour mettre toutes les équipes sur un pied d'égalité. Il n'y a plus d'autre choix que d'opter pour la solution radicale. Toute équipe dont le public est violent se verrait retirer des points au classement général. Cela pousserait enfin à une prise de conscience générale. Jadis, les supporters étaient bien encadrés par leur comité, ce qui n'est plus le cas de nos jours. Revenons à nos vieilles habitudes, c'est beaucoup mieux. Les groupes de supporters doivent être dissous et les fans doivent s'asseoir autour de la table pour mieux communiquer entre eux et mettre fin à leur rivalité. Pour le bien de leur club et celui des véritables supporters qui veulent aller au stade pour assister à de vrais matches de football et non à des rixes entre bandes de supporters.