l'UTC Business School, première école au Maghreb et deuxième en Afrique à obtenir le label BSIS    Budget 2025 : un excédent de 2 milliards de dinars confirmé, la ministre des Finances souligne l'efficacité du contrôle des dépenses    Urgence nationale : La santé publique au cœur du chantier présidentiel    Révision du décret 54 : la plénière aura lieu après les vacances parlementaires    Unimed propose un dividende de 0,57 dinar par action pour l'exercice 2024    Sarra Zaafrani Zenzri de retour de Séville après une série d'entretiens de haut niveau    Pluies attendues début juillet : le ministère alerte les collecteurs de céréales    Des travaux de maintenance sur l'autoroute A1 Nord    Ecomondo 2025 en route: trois étapes internationales vers l'édition de novembre au parc des expositions de Rimini (Italie)    Donald Trump fait pression en faveur d'un accord de cessez-le-feu à Gaza    Vers un "America Party" ? Musk s'oppose au projet de loi budgétaire américain    Crise des jeunes médecins en Tunisie : le Cnom propose sa médiation    Alerte météo : des pluies intenses attendues dans plusieurs gouvernorats de l'ouest de la Tunisie    Saïed plaide pour un nouveau cadre juridique garantissant les droits des médecins et du personnel de santé    Alerte météo : fortes pluies attendues aujourd'hui    Complot contre la sûreté de l'Etat : audience reportée au 4 juillet    Tunisie – Oman : Comment multiplier les 10.000 Tunisiens au Sultanat et les 97 millions de dinars d'échanges commerciaux    El Jem : Trois maisons romaines restaurées dans le cadre d'une coopération tuniso-italienne    Sarra Zaafrani Zenzri à la FfD4 : Plaidoyer pour une gouvernance financière plus équitable    Amel Guellaty triomphe au Mediterrane Film Festival 2025 avec son film Where the Wind Comes From    Championnat du monde des sports aquatiques : la Tunisie y participe avec quatre athlètes    Grève générale des médecins internes à partir d'aujourd'hui    Le programme d'aide à la publication Abdelwahab Meddeb (PAP) lancé dans sa 2ème session au titre de l'année 2025    Hafedh Laamouri : l'intégration des agents de sous-traitance dans le secteur public doit s'accompagner de discipline et de responsabilité !    La séance unique en Tunisie : entre héritage historique et enjeux actuels    Wael Makni : les décisions de saisie ne concernent pas que les comptes bancaires inactifs    Trump tacle Musk sur le montant des subventions qu'il touche    Facturation électronique : entrée en vigueur des sanctions à partir du 1er juillet 2025    Manouba : Un incendie ravage 7 hectares à Jebel Ammar, huit maisons sauvées    Météo en Tunisie : légère hausse des températures    Vient de paraître - Paix en Palestine: Analyse du conflit israélo-palestinien de Mohamed Nafti    Mondial des clubs : Al-Hilal élimine Manchester City après un match spectaculaire    Interdiction de recrutement : l'Espérance et le CSS rejoignent la liste noire    Le Canada renonce à sa taxe numérique sous pression de Trump    Un séisme de magnitude 4,6 secoue l'Italie    Plateforme Rafikni pour le suivi en temps réel des entreprises communautaires    Elyes Ghariani: L'OTAN à La Haye face aux nouveaux défis de la sécurité collective    Wimbledon : Ons Jabeur contrainte à l'abandon après un malaise sur le court    Explosion à bord d'un pétrolier au large de la Libye : pas de pollution selon l'opérateur    Festival Hammamet 2025 : musique, théâtre et danse au menu de la 59e édition avec des billets en ligne exclusivement    L'écrivain tunisien établi en Espagne Mohamed Abdelkefi est décédé    Le mondial de l'EST en photos : Des souvenirs, des instants et des leçons...    Le Festival International de Hammamet dévoile son programme 2025    Décès de Kaoutar Boudarraja, figure des médias maghrébins    Wimbledon 2025 : Ons Jabeur face à Viktoriya Tomova au premier tour    Réduction de peine pour Wadie Jary dans l'affaire du contrat d'Essghaier Zouita    Officiel : Neymar prolonge son aventure à Santos jusqu'en décembre 2025    Coupe du Monde des Clubs 2025 : l'Espérance de Tunis quitte la compétition la tête haute malgré l'élimination    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



«El M'nara», un feuilleton différent
Entretien du Lundi avec Atef Belhassine
Publié dans La Presse de Tunisie le 22 - 05 - 2017

Atef Belhassine donne les dernières touches à son feuilleton «El M'nara». Un feuilleton où il est pour la première fois derrière la caméra pour réaliser une œuvre pour la télévision. Nous l'avons rencontré pour vous.
«El M'nara» est le feuilleton que vous êtes en train de réaliser et qui sera diffusé pendant la deuxième quinzaine du mois de Ramadan sur Al Hiwar Ettounsi...
Effectivement, le feuilleton est produit par la société «Nawaret Tounes». Le scénario est écrit depuis un moment, mais il a été revisité dans un atelier d'écriture où on retrouve des noms comme Hatem Maroub et Mehdi, plus connu dans les milieux du rap sous le nom de DJ Costa. Le casting réunit beaucoup de vedettes tunisiennes comme Fethi Haddaoui, Leila Toubel, Slah Msadek, Chakra Rammeh, Meriem Belhaj Ahmed, Khaled Kouka et Mohamed Hedi Moumen qui vivent en France et qui sont ressortissants de l'Isad, Jamila Chihi, Oumaïma Ben Hafsia. On verra pour la première fois Akram Mag qui est de formation théâtrale. On assistera également au retour de Salwa Mohamed à l'écran.
Un drame social ?
Je ne veux pas dévoiler le contenu tout de suite, mais je peux vous dire qu'il s'agit d'un conflit entre trois espaces, trois décors : la cité, le monde rural et les quartiers populaires, c'est-à-dire l'underground de la ville. Ces trois espaces contiennent des histoires qui vont conduire le feuilleton. C'est une histoire qui a un traitement différent selon une nouvelle vision qui veut que la ville est en train d'être «ruralisée» et que le monde rural est en train de devenir urbain dans tout ce qui touche aux rapports sociaux, à l'amour, à la haine entre autres. Ce feuilleton est également traversé par un axe positif pour donner un peu d'espoir au spectateur, car malgré tout ce que notre pays traverse, il y a une minorité qui continue à fournir des efforts et à travailler honnêtement.
Ce feuilleton a également vécu une mésaventure dans sa production au début...
Oui, au départ, on a filmé quelque trente minutes qu'on a proposées à la Télévision nationale, malheureusement nous ne sommes pas arrivés à un accord avec son administration. Le nouveau président-directeur général de la télévision n'était pas assez réceptif et n'avait pas assez de confiance en lui-même pour se lancer dans une aventure de cette envergure. Sincèrement, on s'attendait à plus de courage de la part d'une personne jeune et ambitieuse à la tête d'une institution comme la Télévision nationale... L'administration finit souvent par engloutir les tendances artistiques. Je reviendrai plus tard sur ce sujet... Cela dit, la production a été relancée grâce à beaucoup de sponsors et à des hommes d'affaires qui ont eu confiance en nous et en notre projet. Grâce aux placements de produits et aux publicités, le feuilleton verra le jour enfin. Il a aussi acquis un caractère culturel et je remercie le ministre des Affaires culturelles qui nous a délivré une attestation pour le caractère culturel de ce projet.
C'est votre première expérience derrière la caméra...
J'ai réalisé déjà un court métrage mais en tant que réalisateur de feuilleton pour la télévision, il s'agit de ma première expérience. C'est une expérience que j'ai vécue dans la sérénité parce que je suis riche de mon expérience dans la direction d'acteurs. Cela m'a permis d'être très proche de la réalisation et du cadre. C'est une expérience qui a commencé avec Sami Fehri et Mahdi Nasra dans «Njoum Ellil 4».
Vous n'êtes pas inquiet de la concurrence de «Awled Moufida» qui passe sur la même chaîne ?
Tant qu'on est sur la même chaîne, il n'y a pas de concurrence au sens classique du terme. Sur le plan artistique, il y a bien sûr concurrence, mais il s'agit d'une concurrence positive...
Vous avez effectué un passage au ministère de la Culture en tant que conseiller...
C'est une expérience qui m'a appris à maîtriser mes nerfs... Je dis cela parce que j'ai remarqué à quel point c'est difficile de changer les choses en Tunisie... Une grande majorité de nos artistes et créateurs ne veulent pas que les choses changent...
Parlez-nous de votre mission dans le cadre de la Cité de la culture
Dans ce grand projet, je me trouve du côté des arts scéniques. Nous sommes chargés de préparer un programme pour l'ouverture de la cité en question. Déjà l'architecture de la cité nous pousse à être à la hauteur... D'ici là, on a prévu plusieurs choses que ce soit pour le cinéma, la danse, le théâtre, la peinture, etc. Maintenant, c'est aux artistes de défendre leur présence dans la Cité de la culture.
Vous venez du théâtre et aujourd'hui vous en êtes très loin...
Effectivement, je me suis éloigné du théâtre, et pour cause ! Avec quels moyens je vais faire du théâtre ? Le problème, c'est qu'au sein de l'administration du théâtre, au ministère, il y a des lois éculées et qui ne facilitent ni la production théâtrale ni la distribution. Le jour où ces lois seront révisées et remises à jour, je referai du théâtre.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.