Uadh signe un protocole d'accord avec l'Etat Djiboutien pour une vente de véhicules. Ces contacts fructueux ont débouché sur la signature d'un accord de vente de 2.000 Citroën C Elysées, ainsi que 600 tracteurs camions Renault Trucks, avec plateaux, pour un montant total de 140 millions d'euros Suite à des discussions entamées depuis plus de 8 mois entre le groupe Loukil et l'Etat Djiboutien, qui avaient débuté dans le cadre de l'évènement Tunisia 2020, un protocole d'accord vient d'être signé, pour la vente globale de véhicules, entre M. Bassem Loukil, PDG du Groupe Loukil, et M. Ali Daoud Houmed, représentant du Fonds de Développement Economique de Djibouti. Des visites à Djibouti, par le représentant du groupe tunisien ont eu lieu, en vue de tisser les premiers contacts avec le partenaire africain. Il a été même possible de rencontrer le président de la République de Djibouti, M. Ismaïl Omar Guelleh. Les représentants du gouvernement de Djibouti ont visité, eux aussi, la Tunisie à plusieurs reprises lors des derniers mois pour échanger les points de vue et préparer une stratégie de vente de voitures. M. Ali Guelleh Aboubaker, ministre djiboutien auprès de la présidence chargé des investissements, a rencontré M. Fadhel Abdelkafi, ministre du Développement, de l'Investissement et de la Coopération internationale, ainsi que M. Abdellatif Hmam, secrétaire d'Etat au commerce. Les premières livraisons Ces contacts fructueux ont débouché sur la signature d'un accord de vente de 2000 Citroën C Elysées ainsi que 600 tracteurs camions Renault Trucks, avec plateaux, pour un montant total de 140 millions d'euros. Cet accord est extensible sur une deuxième tranche pour un montant global de 300 millions d'euros qui représente l'ensemble du contrat. Les premières livraisons sont prévues pour le dernier trimestre de l'exercice 2017 avant d'être clôturées au plus tard le 30 juin 2018. Le document signé, récemment, est un accord tripartite entre l'Etat Djiboutien, le groupe Loukil, mais également la Banque Africaine d'Import-Export (AFREXIMBANK), qui se propose de financer la totalité dudit marché rentrant dans le cadre du développement des secteurs de transport de l'Etat de Djibouti. Il s'agit aussi d'assurer, à travers cet accord, la promotion des échanges Interafricains dont ils sont aujourd'hui les leaders. La stratégie arrêtée depuis plusieurs années consiste à se concentrer sur le marché africain, tout en se basant sur le savoir-faire et sur les compétences tunisiennes. D'autres pays africains disposent de potentialités réelles dans le domaine commercial et peuvent être exploités par les opérateurs économiques tunisiens afin d'améliorer leur chiffre d'affaires à l'export.