Mahjoub insiste sur le volet concrétisation que doivent fignoler les Aigles de Carthage. Mais un gros acquis est déjà là : un bon équilibre général. «Henry Kasperczak est le plus tunisien des entraîneurs étrangers. Je n'ai pas du reste trop apprécié la manière avec laquelle il a été remercié. Il n'était pas le seul décideur de ses choix, on lui a imposé certaines décisions, au contraire de Nabil Maâloul qui, à mon avis, ne se laisse pas faire sur ce point précis. Je soutiens Maâloul qui connaît très bien la mentalité tunisienne. Il connaît tout sur le compte du foot tunisien. Lors du match contre l'Egypte et avec le peu de temps qu'il a eu, il a mis en place un système de jeu qui était compatible au niveau du milieu de terrain (avec les joueurs de l'Espérance). Il y avait une bonne coordination au niveau de l'axe central. Il a su trouver le bon équilibre, reste à voir la finition. Naïm Sliti est quelqu'un de très intéressant, il a sa place dans cette équipe, il a de la technique, et peut être utile à l'EN. Il faudra faire revenir Wahbi Khazri, il est également utile. Tout le monde commet des fautes. Il faut savoir pardonner. Je parle là du geste malheureux de Khazri vis-à-vis du sélectionneur. N.Maâloul est quelqu'un d'intelligent, il a su comment gérer les choses rapidement dans un délai très court».