ARP, décret 54, Sherifa Riahi, Béchir Akremi…Les 5 infos de la journée    Droits d'auteur au cinéma : une journée d'étude pour moderniser le cadre légal en Tunisie    Démolition d'une extension illégale au cœur d'El Manar 2    Soutien saoudien confirmé aux projets prioritaires de la Tunisie pour 2026–2030    Financement du bien public : les banques publiques privilégient d'autres priorités    Get'IT Célèbre 20 Ans d'Actions et Réaffirme son Engagement pour l'export du Numérique Tunisien    Décès de Kaoutar Boudarraja, figure emblématique des médias maghrébins    Bac 2025 : voici comment postuler à la session d'excellence et décrocher une bourse    Attention aux faux intermédiaires : la liste des bureaux agréés pour les études à l'étranger publiée par le ministère    Compte bancaire inactif : que faire pour éviter le transfert des fonds à l'Etat ?    Béchir Akremi renvoyé devant la chambre criminelle    Le « Grand Remplacement » dans l'administration ?    Kaïs Saïed, l'administration et la fixation sur l'épuration    Ali Khamenei avertit Washington : jamais nous ne nous rendrons !    Cour suprême : limitation du pouvoir des juges, victoire pour Trump    L'ARP entame l'examen d'une proposition de révision du décret-loi 54    GPS et brigades sur le terrain : les véhicules administratifs sous contrôle renforcé cet été    Commerce international : Chine et Etats-Unis annoncent un allègement mutuel des restrictions    Alerte sur les plages tunisiennes : les méduses se rapprochent... de vous !    Tunisie – Horaires d'été des administrations : application dès le 1er juillet    Résultat du concours 6ème 2025 : Inscription au service SMS dès dimanche 29 juin    Nouvelle mobilisation à New York pour dénoncer l'offensive contre Gaza    Grèce : un violent incendie ravage les stations balnéaires au sud d'Athènes    Wimbledon 2025 : Ons Jabeur affrontera Viktoriya Tomova au premier tour    Wimbledon 2025 : Ons Jabeur face à Viktoriya Tomova au premier tour    Huile d'olive tunisienne : Comment expliquer la forte baisse des revenus à l'export ?    Hussein et Rajwa de Jordanie figurent parmi les prestigieux invités du mariage de Jeff Bezos    Météo en Tunisie : températures jusqu'à 43 degrés à l'extrême Sud-Ouest    Karim Arfa : le travail bénévole se heurte à des lois obsolètes !    Votre été 2025 est validé ... grâce à TT !    Bassem Ennaifer : la Tunisie a remboursé d'importants prêts depuis le début de l'année    Kilani Holding détient désormais plus de 68% du capital de STA-Chery    L'Avenue de Tunis sans voitures ce Weekend en marge du Festival Au Pays des Enfants    Le constructeur espagnol SEAT explore les opportunités industrielles en Tunisie    Festival arabe de la radio et de la télévision : La Tunisie distinguée par quatre prix    Nabil Ammar, Ambassadeur de Tunisie à New York : Un monde sans l'ONU, ou sans une meilleure alternative, serait une jungle (Vidéo)    Le nucléaire iranien « décimé, anéanti » : le Pentagone fustige les médias sceptiques    Combien a réellement gagné l'Espérance de Tunis lors de la Coupe du Monde des Clubs 2025 ?    L'Espérance s'incline face à Chelsea et quitte le Mondial des clubs: Le rêve et ses limites fatales...    Les généraux de brigade Saleh Ben Abd'Essalem et Al'Amjed Al'Hamemi promus par le président Kaïs Saïed, généraux de division (Vidéo)    Réduction de peine pour Wadie Jary dans l'affaire du contrat d'Essghaier Zouita    Officiel : Neymar prolonge son aventure à Santos jusqu'en décembre 2025    Coupe du Monde des Clubs 2025 : l'Espérance de Tunis quitte la compétition la tête haute malgré l'élimination    Le Tunisien Kouki débarque à Al Masry    Diplomatie tunisienne : 36 % des postes occupés par des femmes    Programme Culture Moves Europe : des rencontres à Tunis, Sousse et Le Kef    Walid Tlili, figure de la radio tunisienne, s'est éteint    FIFAK 2025 : une 38e édition sous le signe de la liberté et de la solidarité avec la Palestine à Kélibia    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Vers une protection des métiers
Enseignement supérieur : Equivalence des diplômes universitaires
Publié dans La Presse de Tunisie le 22 - 08 - 2017

La série de communiqués publiés récemment par divers ordres tunisiens, notamment le Cnomdt et l'OIT, trahit un combat engagé par les organismes chapeautant ces secteurs contre le processus d'équivalence des diplômes universitaires en Tunisie. Leurs prises de positions contre certaines facultés privées inquiètent les étudiants, éternels boucs émissaires du système éducatif tunisien.
Laissés pour compte suite à l'orientation universitaire, une grande part d'élèves a recours à des universités à l'étranger notamment dans les pays de l'Europe de l'Est, pour pouvoir poursuivre leurs études supérieures. Offrant un accès facile aux facultés des branches « nobles » spécifiquement les filières médicales, ceux-ci sont devenus la destination adulée du rebut des bacheliers tunisiens aisés dont le rêve est de porter la blouse blanche. D'habitude, les Tunisiens redoutent la valeur des diplômes obtenus dans plusieurs pays de cette région du monde, notamment l'Ukraine et la Roumanie. Une affaire récente, datant du 27 du mois dernier, vient de confirmer ces ouï-dire. Huit professeurs de deux facultés roumaines de médecine sont poursuivis pour avoir aidé des étudiants étrangers à obtenir leurs diplômes en échange de pots-de-vin. Des étudiants tunisiens y sont impliqués. Pourtant, la majorité des demandes d'équivalence de ces diplômes sont généralement satisfaites.
Ce qui a tant révolté les médecins qui ont suivi leurs études dans des facultés tunisiennes. Pour eux, c'est une façon de contourner le processus sélectif et rigide de l'orientation universitaire en Tunisie. Un système d'équivalence inique qui, selon les étudiants de médecine en Tunisie, contribue à la dégringolade du niveau du secteur médical jadis renommé pour ses compétences.
Une formation complémentaire
En termes d'équivalence, la Tunisie est ouverte à tout diplôme étranger tant qu'il est reconnu par le pays où il est délivré. Toutefois, toute équivalence n'est attribuée qu'après une formation complémentaire. Cette formation est stipulée selon une note de cadrage dont la durée varie selon le pays dont provient le diplôme ainsi que la spécialité suivie. Il est convenu, alors, que les diplômés des universités des pays de l'Europe de l'Est suivent une formation complémentaire de deux ans respectivement dans les filières de la médecine, médecine dentaire et de la pharmacie.
Cependant, l'intégration de ces derniers dans les facultés tunisiennes avant seulement deux ans de la fin des études dérange les divers ordres des médecins en Tunisie. «Ils sont intégrés à partir de la cinquième année, au moment où on commence à faire nos stages. Réellement, ils passeront ces deux années à ne faire que de la pratique. De surcroît, ils bénéficient d'une indemnité de 900 Dt», réplique un jeune médecin de la faculté de médecine de Tunis, en réponse à ce sujet. «Pour plusieurs d'entre eux, après avoir échoué deux, voire trois fois successivement dans leurs stages, les professeurs finissent par leur en accorder la validation», ajoute-t-elle.
Mesures de protectionnisme
Une commission d'équivalence sectorielle spécialisée dans les filières médicales examine les dossiers sujets des demandes d'équivalence. Une validation pour l'intégration dans les facultés tunisiennes est accordée à tous ceux qui remplissent les critères exigés. Néanmoins, il n'y a aucun dispositif permettant la vérification de l'authenticité des données présentes dans les dossiers. La reconnaissance du diplôme étranger par le pays où il est octroyé en est le seul gage. Tout de même, la commission est le seul organisme qui procure les accords ainsi que les validations des demandes d'équivalence.
Bien que des professeurs de la discipline ainsi qu'un représentant du ministère de la Santé fassent partie de la commission sectorielle médicale et paramédicale, les maints ordres du secteur ne sont pas représentés. Pour les divers ordres dans le secteur médical, il est urgent de prendre des mesures de protectionnisme. D'autre part, pour raison d'un libre droit à l'Enseignement, le ministère de l'enseignement supérieur ne peut envisager aucune restriction envers n'importe quel pays. De toute façon, les dés sont jetés. Les bacheliers nantis tunisiens affluent vers les universités à l'étranger. Toutefois, le ministère de l'Enseignement supérieur travaille en collaboration avec le ministère de la Santé ainsi que les divers ordres du secteur médical dans le but d'établir un concours national d'équivalence. Une solution qui pourrait satisfaire toutes les parties prenantes. Selon l'un des membres du Conseil national de l'ordre des médecins de Tunisie, «le concours national d'équivalence est la devise dans les pays occidentaux ».


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.