Pour le coach de la «Zliza» et ses joueurs, le réveil tant attendu sera pour plus tard. Montacer Louhichi, le coach du «Carrelage», a failli être le premier entraîneur de la saison à payer cash la mauvaise entame de saison de son équipe qui n'a grappillé qu'un seul point en trois matches. Le soutien dont il a bénéficié de la part du président du club, Ghassen Marzouki, qui n'a pas pour habitude de changer de technicien comme il change de chemise, l'a remis sur selle et lui a donné une occasion pour se racheter et gommer les premiers revers à la tête de l'ASG. Mais Montacer Louhichi sait plus que quiconque que ce n'est qu'un répit de courte durée. D'autant plus que le calendrier n'a pas été clément avec lui et met sur sa route, après le CA et l'ESS, une troisième grosse cylindrée qui ne fait pas de cadeau dans son arène, le Stade de Radès, et qui ne badine pas avec les résultats : l'Espérance. «C'est une rencontre sur laquelle je ne compte pas beaucoup pour amorcer un vrai décollage et renouer avec le succès, concède-t-il. Je suis réaliste et, si réveil il y a de la part de mes joueurs, ce sera après ce match. Cela n'empêche pas que nous devions faire de notre notre mieux dans un match à huis clos pour montrer que cette équipe «rouge et noir» ne va pas aussi mal que certains veulent le faire croire. C'est une question de temps et de confiance. Il faut donc savoir patienter et attendre son heure. Et chasser cette ombre du doute qui commence de manière assez prématurée, à mes yeux, à planer sur notre camp». Omrani parti, Saâda revient Durant ce mercato d'été dont la clôture est prévue le 15 septembre, le Comité directeur de Ghassen Marzouki a cédé à la pression de son attaquant Amir Omrani qui s'est empressé de signer à la JSK. En contrepartie, l'ASG est parvenu à récupérer Mehdi Saâda qui a rempilé pour une autre saison. Deux changements minimes dans l'effectif qui n'auront aucun impact sur l'équilibre du groupe et du onze de départ.