Un petit point récolté contre la Libye, le 11 novembre prochain, et le team national décrochera officiellement son billet pour la Russie En juin prochain, cela fera 12 longues années que l'équipe de Tunisie n'a pas disputé une phase finale de la Coupe du monde. La dernière fois où notre sélection nationale a disputé une Coupe du monde remonte à 2006 en Allemagne, du temps où Nabil Maâloul était l'assistant de Roger Lemerre. Dans le milieu, on dit que Maâloul a beaucoup appris de son expérience avec Lemerre. Cela s'est confirmé en 2011 lorsqu'il a remporté la Ligue des champions avec l'Espérance de Tunis. Pari gagné pour Hamdi Meddeb qui a misé sur un enfant du club qui n'avait pas pourtant un palmarès riche comme entraîneur. Le 14 février 2013, Wadii El Jarry a fait également le pari de miser sur Maâloul. Après avoir remporté une victoire, fait trois matches nuls et concédé deux défaites, Nabil Maâloul a dû se retirer, n'ayant pas réussi à qualifier à l'équipe de Tunisie au Mondial brésilien de 2014. Tout un pays a gardé en mémoire l'amertume de cet échec, particulièrement la défaite concédée devant le Cap-Vert. La revanche de l'enfant prodige Quatre ans après son départ de la sélection, Maâloul fait son come-back après la rupture avec Henry Kasperczak. Ce qu'on reprochait au technicien fanco-polonais, ce ne sont pas les résultats, vu qu'il n'a perdu aucun de ses matches comptant pour les éliminatoires de la Coupe du monde, mais c'est plutôt sa personnalité, trop douce pour gérer les vestiaires d'une main de fer. Le retour de Maâloul fut donc l'occasion de prendre sa revanche sur l'histoire et faire oublier à l'opinion publique l'humiliante défaite à domicile du 7 septembre 2013 devant le Cap-Vert (0-2). Bénéficiant du parcours confortable de son prédécesseur, l'ancien-nouvel sélectionneur national marqua son retour par une brillante victoire au détriment de l'Egypte pour le compte des éliminatoires de la CAN 2019. En battant la RD Congo avant d'aller la tenir en échec et remporter la victoire au détriment de la Guinée samedi dernier, Nabil Maâloul et l'équipe de Tunisie y sont presque. La Tunisie est à quatre-vingt-dix minutes du bonheur. Un petit point récolté contre la Libye, le 11 novembre prochain sur la pelouse centrale du stade olympique de Radès, et le team national décrochera officiellement son billet pour la Russie. Et pour rendre à César ce qui est à César, il ne faut pas oublier le rôle important d'Henry Kasperczak dans la parcours sans faute de l'équipe de Tunisie. C'est lui qui a balayé le chemin pour Moscou en gagnant ses quatre matches comptant pour les qualifications au Mondial de Russie. Bref, la Tunisie a un rendez-vous avec l'histoire le 11 novembre prochain. Un rendez-vous à ne pas manquer pour rien au monde. Youssef Msakni et ses camarades n'ont qu'à faire un petit effort. Sur le papier, l'équipe de Tunisie est un cran au dessus de la Libye. Elle l'a prouvé sur le terrain en la battant le 11 novembre 2016 (1-0). La Libye est hors course, mais elle pourrait faire de la résistance, histoire de quitter les qualifications du Mondial avec les honneurs. Youssef Msakni et ses camarades sont avertis : c'est le résultat et la manière qu'on attend d'eux le soir du 11 novembre prochain, une date à écrire en lettres d'or dans l'histoire du football tunisien. En battant la Guinée samedi dernier, les Aigles de Carthage ont réservé leur billet pour Moscou. Date de validation le 11 novembre 2017.