La Zliza l'a emporté sans avoir beaucoup convaincu face à une JSK qui a payé cash deux erreurs monumentales et une mauvaise gestion de la rencontre Stade Olympique de Gabès. Temps ensoleillé. Pelouse en bon état. Assistance moyenne. Arbitre Naïm Hosni. Buts de Zouaghi (19') et de Mezlini (50'). ASG : Ayari, Saïdi, Zouaghi, Ben Aziza, Guechi, Saïed, Darragi, Hedhli (Ameur), Jerbi, Kacem (Agrebi), S. Mezlini JSK : Kalaï, Bouchniba, Ben Dahnous, A. Abbès, Bnina, Laâmari, Sylla, Samti (Zaïdi), Sahli, Sassi (Khemiri), Munduga Montacer Louhichi a toutes les raisons d'afficher un sourire de satisfaction au terme du dernier coup de sifflet de l'arbitre, Naïm Hosni. Le match contre la JSK qu'il avait tant redouté avant le coup d'envoi s'est finalement joué sur deux petits détails, avec deux faits saillants et deux grosses bourdes d'une défense aghlabide dans un mauvais jour. A la 19e minute de jeu, Seïfeddine Jerbi, dont les qualités ont été enfin reconnues par le coach du «carrelage», obtient grâce à son don de dribbleur dans les espaces un coup franc à la limite des 16m50, côté droit de l'attaque locale. Achref Zouaghi profite d'un mur pas très bien placé pour fermer l'angle de tir et surprend le gardien Ali Kalaï par un bolide rentrant et un ballon qui ricoche le poteau gauche avant de se loger dans un angle impossible. A la 50e minute, rebelote avec une nouvelle gaffe de l'arrière-garde kairouanaise, cette fois plus grave, quand Houssem Bnina, dernier défenseur dans un bloc qui a avancé après le premier but gabésien en jouant la ligne, rate la réception du ballon laisse filer Slim Mezlini vers les buts de Kalaï et le crucifier en pleine course d'un tir imparable à ras de terre. Ce n'est qu'après le deuxième but qui a pratiquement sonné le glas de son équipe que Jalel Kadri a fait entrer Zaïdi, une carte qu'il aurait dû jouer bien auparavant et dès le retour des vestiaire quand le score était d'un but à zéro. Car, il faut l'avouer, la JSK a montré un autre visage malgré son handicap de deux buts de retard, multiplié les attaques bien ficelées et a été plus d'une fois devant une réelle opportunité de réduire la marque, mais a péché par manque de conviction et de lucidité au moment de la conclusion. Bien entendu, elle a failli payer une addition plus lourde, en optant pour l'attaque à outrance, laissant de gros espaces derrière et s'exposant aux contres de son adversaire qui ont failli apporter un 3e but par Attia (87') et Mezlini (90+2). Pourquoi Jalel Kadri n'a pas entamé la partie comme il l'a finie ? Une question qui mérite d'être posée surtout que par son jeu contre nature de la première mi-temps, son équipe avait essuyé un revers au mauvais moment suite à deux victoires consécutives qui l'ont remise par les rails après un mauvais départ. Montacer Louhichi ne doit pas donc trop se vanter d'un succès certes mérité mais qui était plus la conséquence d'une mauvaise gestion de la rencontre par son adversaire et aux erreurs lamentables de sa part que le fruit d'une réelle supériorité et d'une grande mainmise sur le match.