Les «Rouge et Noir» ont raté une belle occasion de mettre le pied à l'étrier face à une ESZ bien organisée et solide derrière Stade olympique de Gabès. Temps chaud. Assistance moyenne. Arbitrage Rochdi Guezguez. ASG : Ayari, Ben Brahim, Zouaghi, Ben Aziza, Guechi Abdelaziz, Agrebi, Darragi (Jerbi), Hedhli, Kacem (Zakkar), Omrani, Mezlini. ESZ : Dhaou, Chebli, Chaouech (Oueriemmi), Bhar, Mhaïssi, Boussif, Jaballah, Maâroufi, Béjaoui, Adala, Lahmar. Les Gabésiens de la «Zliza», qui espéraient tant s'octroyer les trois points de la victoire face à l'ESZ pour faire oublier leurs deux défaites devant le CA et l'ESS, se sont finalement contentés d'un petit match nul qui ne fait pas, à coup sûr, leur affaire et qui les mettra sous forte pression pour les rencontres à venir. Durant 90 minutes de jeu et les 5 minutes de temps additionnel, il n'y a pas eu grand-chose à se mettre sous la dent de leur part et c'est en toute logique que les fans «rouge et noir» ont quitté le stade olympique avec un sentiment de déception profonde et un tas de questions sans réponses. Pourtant, les Zarzissiens d'hier de constituaient pas un écueil insurmontable. Sans leur gardien de but Montacer Khmir laissé au repos après la mystérieuse évocation introduite à son encontre par le CAB et remplacé par le jeune et inexpérimenté Amor Dhaou et avec de nouveaux visages dans leurs rangs, à l'image de Chaouech, Mhaïssi, Maâroufi et Béjaoui, les «Sang et Or» du Sud sont parvenus quand même à bien quadriller le terrain et à fermer tous les accès à leur surface de réparation. Un bloc hermétique et blindé qui a été un véritable casse-tête pour Montacer Louhichi, qu'il n'a pas pu déchiffrer et résoudre, lui qui, sur le papier, trouve toutes les solutions aux schémas de jeu les plus compliqués. Cette incapacité de ses hommes à trouver la faille et le chemin du but devant un adversaire loin d'être un foudre de guerre, est inquiétante si l'on tient compte de la qualité, de la variété et de la force de l'arsenal offensif de l'ASG avec des joueurs de talent comme Hedhli, Kacem, Jerbi, Omrani, Mezlini et Zakkar capables de déverouiller par des exploits individuels, à défaut d'actions collectives, les défenses les plus solides et les plus cadenassées. Qu'est-ce qui ne va pas au sein de ce groupe qui a sorti de grands matches et eu raison de plus d'une équipe sous la houlette de Skander Kasri ? L'ASG, version Montacer Louhichi, semble à court d'imagination, de vivacité et de créativité et les occasions susceptibles d'être converties en buts étaient rares hier. Problème de communication entre les joueurs et leur nouveau coach ou difficulté à assimiler le nouveau style de jeu, la manière d'évoluer que Montacer Louhichi veut mettre en place ? Toujours est-il que la réhabilitation est attendue et que le déclic est possible à tout moment, même si ce mauvais départ peut peser lourdement sur les épaules des joueurs lors des futures échéances. La balle est donc plus que jamais dans le camp de l'entraîneur gabésien qui a plus d'une corde à son arc pour rebondir de plus belle.