Après une semaine tumultueuse, les hommes de Maher Kanzari, inexistants sur tous les plans, peuvent s'estimer heureux de s'en sortir avec le moins de dégâts Stade olympique de Gabès. Temps froid. Pelouse en bon état. Assistance moyenne. Arbitrage de Mehrez Melki. SG : Naouara, Nefzi, Mahmoud, H.Abbès, Ben Sassi, A.Mida, Tej (Gharsallaoui), Hmidi, Melliti (Bourouba), Gmach (Mansour), Abudou. ESZ : Hlel, H.Chebli, Bhar, Ben Othmen, Béjaoui, Regueï, Oueriemmi (Fadaâ), Daoudi, Ben M'charek, Jebali (Chelbi). Heureusement pour le SG que son adversaire d'hier n'était autre qu'une ESZ dans de très mauvais draps et qui vient pour la 3e fois de changer de coach en écartant Noureddine Bourguiba et en refaisant appel à Mounir Rached. Heureusement, car devant un autre adversaire de calibre différent et qui ne connaît pas de problèmes, l'équipe de Maher Kanzari, avec la semaine assez mouvementée qu'elle a connue, la série de grèves et le refus même de disputer des matches de préparation y aurait à coup sûr laissé des plumes et ne serait pas parvenue à grappiller ce point du nul qu'elle s'estime heureuse d'avoir pu récolter malgré l'absence de préparation sur tous les plans. Dans un climat de crise qui bat son plein, la prestation d'hier de la «Stayda» n'avait donc rien de surprenant au grand bonheur de Mounir Rached qui a su en profiter et par rentrer avec un partage des points qui peut constituer un début de déclic pour les Zarzissiens et redonner de la couleur au visage jusqu'à présent pâlot du groupe et permettre d'amorcer le décollage du bas du tableau tant attendu. Maher Kanzari a eu beau essayé de faire contre mauvaise fortune bon cœur, composer avec les moyens et le climat délétère existants, rameuter des joueurs qui avaient l'esprit ailleurs, sans aucun résultat. Il n'y a pas donc eu de match digne de la réputation et du potentiel technique et humain dont disposent les Gabésiens et les occasions de but étaient monnaie rare, pour ne pas dire inexistantes. Chose qui a poussé le même Maher Kanzari à sortir de sa réserve habituelle et à insinuer qu'il ne peut plus continuer de travailler dans des conditions aussi difficiles, voire impossibles, et qu'il a plutôt envie de jeter l'éponge et de partir. Tout le contraire de Mounir Rached qui, lui, avec ce point du nul, met fin à une série noire de 5 défaites consécutives.