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Le droit à une «après-carrière» digne
Dossier : Couverture sociale des sportifs
Publié dans La Presse de Tunisie le 27 - 11 - 2017

Outre la rémunération pendant la carrière, le sportif, et en particulier le footballeur, a le droit de capitaliser des fonds qui lui éviteront les risques de blessures et de fâcheux imprévus après la carrière.
Ils sont nombreux comme sportifs et footballeurs en particulier à ne pas bénéficier d'une couverture sociale, à l'instar des employés des sociétés. Même dans le sport dit « professionnel », c'est-à-dire le football, la plupart des compétiteurs jouent, se blessent, reviennent, gagnent et perdent sans qu'il y ait une prise en charge sociale claire et efficace. Ils sont nombreux à quitter tôt à cause d'une méchante blessure, d'une maladie rare, d'un accident de la route, et qui se trouvent, du jour en lendemain, dans un pétrin et dans des difficultés insupportables. Leurs clubs, fédérations ne font pas grand-chose (et parfois ne font rien !) pour supporter les charges de leurs soins et de leur rééducation. Et quand ils atteignent l'âge de la retraite (même avant), ils doivent se débrouiller seuls pour survivre et pour prendre en charge leurs familles. Rien de concret au niveau des textes qui obligent même les clubs professionnels à verser des cotisations à titre de retraite ou de couverture sociale en général. Du footballeur au tennisman, en passant par d'autres sports, les lois sont théoriques, et puisque c'est le sport amateur, toute prise en charge d'un soin ou d'une rééducation de blessure relève de la « générosité » du club, de la fédération ou du président bailleur de fonds.
Même les licences professionnelles des footballeurs où l'assurance est obligatoire contre le risque de blessure, n'aboutissent pas sur quelque chose de concret. Les dettes des clubs, a priori échelonnées et annulées en partie envers la Cnss, en disent quelque chose. Les clubs de foot, même riches, ne versent plus de cotisations et ne retiennent pas des montants des émoluments de leurs joueurs, généreusement payés, à titre de retraite et de couverture sociale.
Un joueur peut toucher 20.000 ou 30.000 dinars sans qu'il ait de fiche de paie , sans qu'il participe avec son club employeur à verser des cotisations aux caisses sociales, et bien sûr sans qu'il paye le moindre sou d'impôt. Dans ce vide caricatural , et dans cette précarité frustrante pour un football dit professionnel, le moment est déjà tard pour commencer à appliquer les textes. La couverture sociale est un droit au footballeur et aux autres sportifs même non professionnels, ce n'est pas une faveur. C'est aussi une obligation qui incombe au joueur qui doit capitaliser un fonds pour sa retraite de demain. La carrière d'un joueur est si courte, si risquée (blessure de tous genres, méforme, conflit avec le club ou la fédération...) que la couverture sociale est indispensable et indiscutable, comme c'est le cas des autres secteurs.
Textes et bon sens
On ne parle pas que d'assurance garantie par la licence du footballeur, mais aussi de droit à une retraite respectable, à des dédommagements en cas d'accidents du travail même hors des terrains. Atténuer ce risque et préparer demain, même quand on est à l'apogée de sa carrière, est aussi une obligation qui va avec les recommandations de la Fifa et du CIO.
Il ne faut pas considérer seulement les joueurs bien payés qui gèrent des académies, qui se sont tournés vers le milieu des affaires ou qui sont devenus entraîneurs, il faut voir regarder plusieurs exemples tragiques de joueurs qui mènent une retraite insoutenable et qui vivent la misère faute de couverture sociale. Brinis, A. Kanzari, Ghazi, Hamrouni, Khedher, Nasri, feu Jaouachi, et bien d'autres joueurs ont dû être seuls à combattre la pauvreté, la précarité et les maladies, sans soutien de leurs ex-clubs.
A part les actions de charité qui souvent se transforment en fonds de commerce pour ceux qui veulent se montrer, on reste dans le vide. Il y a un flou juridique du moment que maintenant le footballeur est un employé et qu'il doit avoir une fiche de paie. Pourquoi les clubs ne délivrent-ils pas de fiches de paie ? Pourquoi ils ne procèdent pas à des retenues sociales? Pourquoi la FTF ne fait pas le suivi et ne se réveille pas de son sommeil à ce sujet? Avoir une retraite digne, se préparer à affronter tous les risques du métier, c'est aussi un bon sens avant tout. Les organisations défendant les droits des joueurs ne bougent pas assez dans ce domaine. Résultat, les footballeurs doivent bénéficier de cette grille de salaires généreuse et à penser eux-mêmes à préparer la reconversion avant que l'heure de la retraite ne sonne .


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