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Témoignages
Ouverture de la première réunion de la Commission de la femme arabe pour le droit international humanitaire
Publié dans La Presse de Tunisie le 22 - 02 - 2010


La Presse — La Commission de la femme arabe pour le droit international humanitaire s'est réunie pour la première fois hier à Tunis. Le lancement de cette commission a été annoncé par Mme Leïla Ben Ali, épouse du Président de la République et présidente de l'OFA (Organisation de la femme arabe), le 1er février 2010 à l'occasion de la célébration de la Journée de la femme arabe. La création de la commission a, elle, été proposée par Mme Leïla Ben Ali lors du deuxième congrès de l'OFA à Abou Dhabi en novembre 2008, initiative qui a suscité un intérêt général et une grande considération . Elle a été approuvée en juin 2009 lors de la quatrième réunion du Conseil supérieur de l'OFA. Les travaux de la réunion, qui se poursuivent aujourd'hui à Tunis, ont été axés sur la discussion du programme d'action de la commission pour la période 2010-2011. En marge des travaux de cette commission, La Presse a recueilli les témoignages de quelques participants à la première réunion qui ont tous été unanimes pour saluer la noble initiative de Mme Leïla Ben Ali et souligner la nécessité d'œuvrer à protéger la femme arabe en temps de conflits et à promouvoir sa condition en tant que partenaire dans la dynamique de développement. Dr Amal Yazgi (présidente du département de droit international à la faculté de Droit, Université de Damas, Syrie) «Développer une conscience juridique» «La région arabe est une zone qui connaît souvent des conflits armés nationaux ou internationaux. Les femmes sont les premières victimes de ces conflits. Il nous semble, à cet effet, opportun et nécessaire de jeter la lumière sur cet aspect et de développer une conscience juridique afin de mettre fin à la vulnérabilité sociale causée par ces conflits. Notre commission vise, donc, à accompagner les actions nationales relatives à l'amélioration de la situation de la femme dans les pays arabes. Pr Monia Ammar, présidente de la commission nous a présenté, aujourd'hui, une feuille de travail que nous allons développer. C'est sur la base de ce projet qu'on fixera un programme de travail et un plan stratégique dans le but de diffuser et d'intégrer les règles du droit international humanitaire dans les législations nationales de chaque pays». Pr Akroun Yakout (universitaire et experte en droit international humanitaire, Algérie) «La situation de la femme tunisienne est un exemple à suivre» «La commission de la femme arabe pour le droit international humanitaire vise avant tout à sensibiliser les autorités et la société civile quant à la nécessité de renforcer la protection de la femme en période de conflits ou de guerre. Notre rôle consiste à sensibiliser à travers l'organisation d'ateliers de travail et de sessions de formation sur le thème de la protection de la femme en temps de guerre. Je pense, par ailleurs, que l'initiative de Mme Leïla Ben Ali, présidente de l'OFA, est particulièrement louable. De notre côté, membres de la commission, nous allons renforcer cette initiative et veiller à la concrétiser. Je voudrais, enfin, rappeler que la situation juridique et sociale de la femme tunisienne est le meilleur modèle à suivre en la matière». Dr Mohamed Mahmoud Al Kamali (directeur général de l'Institut de formation et d'études juridiques de l'Etat des Emirats Arabes Unis) «Une initiative noble et louable» «Je voudrais tout d'abord souligner que c'est une excellente expérience que nous sommes en train de vivre, une expérience qu'on doit à l'initiative constructive de Mme Leïla Ben Ali. Notre commission veillera d'abord à mettre en place un programme de deux années, programme directement inspiré des objectifs fixés, à savoir la sensibilisation et l'information relatives au droit international humanitaire. Il s'agit également de former les ressources humaines de la société civile et de les sensibiliser autour de la question centrale relative à la protection de la femme. Le travail de la commission sera conduit en coordination avec les commissions nationales locales afin d'optimiser les efforts de chacun des acteurs et d'éviter les répétitions. Le programme que nous allons établir prend en compte les expériences arabes et les manquements relevés dans certaines d'entre elles. A ce propos, nous remarquons que les femmes et les enfants sont généralement les catégories qui souffrent le plus pendant les guerres. Notre but consiste, donc, à entourer la femme de davantage d'intérêt dans ce genre de situation». Pr Monia Ammar, juge près le Tribunal de Cassation, chargée de mission au cabinet du ministère de la Justice et des Droits de l'Homme, Tunisie (élue présidente de la commission pour la période 2010-2011) «Une stratégie complète» «Actuellement nous œuvrons à mettre en place une stratégie complète qui guidera le travail de la commission durant les années à venir. On veillera à adopter un plan de travail pour le période future, un plan qui sera intégré dans une stratégie globale. En tant que commission chargée de diffuser le droit international humanitaire, les principaux points sur lesquels on va travailler concernent la formation dans ce domaine des ressources humaines autant celles travaillant dans le cadre gouvernemental que celles de la société civile. On veillera, en outre, à identifier des possibilités de coopération avec les organisations régionales et internationales travaillant dans le domaine du droit international humanitaire, le but étant d'atténuer l'impact des conflits armés sur la femme d'autant plus qu'elle représente la première victime dans ce genre de situation». Dr Mahmoud Abkar Dakdak (président de la cellule de droit international humanitaire à la commission nationale de droit international humanitaire, Soudan) «Une expérience indéniablement constructive» «Je pense que cette initiative de créer une commission spécialisée dans le droit international humanitaire au sein de l'OFA ne peut être que louable et constructive. Fait qu'on peut confirmer grâce à plusieurs constats, notamment celui que la femme demeure la victime la plus vulnérable dans les situation de conflit et par conséquent celle qui mérite le plus de protection. La présence du Soudan dans cette commission se justifie entre autres par l'expérience malheureuse qu'a connue notre pays en matière de conflits. Aujourd'hui, la femme au Soudan jouit d'une bonne situation sociale et politique. Cette expérience rend la participation du Soudan à cette commission encore plus porteuse. Je dirais, enfin, que le choix du Pr Monia Ammar, élue aujourd'hui présidente de la commission de la femme arabe pour le droit international humanitaire, est un choix parfait du fait que c'est la personne appropriée pour nous inciter à concrétiser les objectifs visés».

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