Les nouveaux jeux en vogue sur les réseaux sociaux sont très dangereux et ont des impacts négatifs sur la santé mentale des enfants. Le contrôle parental est l'une des solutions pour limiter les dégâts. L'évolution du monde numérique n'a laissé personne indifférent ! L'une des conséquences de cette révolution est certainement la parution de certaines applications de jeux, téléchargeables sur Google store. Ces jeux connaissent, depuis, un grand succès auprès des internautes. On note à titre d'exemple les jeux de puzzle, les jeux de mots.... Mais ce qui inquiète les utilisateurs des réseaux sociaux actuellement ce sont les jeux de «Mariam» et de «la Baleine Bleue», des jeux morbides, inventés récemment et qui ont créé une grande polémique sur les réseaux sociaux. Le jeu de «Mariam» a été inventé par un jeune saoudien, spécialisé dans le domaine du digital. En effet, ce jeu consiste à aider la petite fille Mariam à retrouver son chemin de retour. Mais selon les avis des commentateurs sur les réseaux sociaux et quelques youtubeurs, ce jeu s'avère très dangereux : l'internaute qui y joue devrait répondre à certaines questions étranges, pour passer d'un niveau à un autre. Un certain Salman Al Harbi a créé cette application et l'a mise en ligne en juillet dernier. L'application a connu un sucès énorme auprès des internautes issus des pays arabes. D'ailleurs, selon le site internet du journal libanais L'Orient le jour (www.l'orientlejour.com), plus de 400.000 téléchargements de ce jeu dont au moins 320.000 en Arabie Saoudite ont été enregistrés. Un jeu dont la finalité est louche D'emblée, l'ambiance dans ce jeu s'avère terrifiante ! Le visage de Mariam ressemblait plutôt à celui d'un mort-vivant, un zombie venant du monde des ténèbres ! Un fond d'écran tout en noir et des questions : un paysage qui devrait inquiéter les utilisateurs des réseaux sociaux. Notre pédopsychiatre, Wahid Gobaâ, souligne que le fait de s'adonner à ces jeux vidéo, notamment les enfants et les adolescents, peut causer de sérieux dégâts sur la psychologie de l'enfant et sur sa santé en général. Selon le spécialiste, l'enfant ne devrait pas passer beaucoup de temps sur le Net. Il devrait en revanche varier ses activités entre lecture, balades... «Tenir une tablette ou un smartphone pendant toute la journée pour jouer à ces jeux vidéo peut facilement devenir un mode de vie et une sorte d'addiction chez l'enfant. Cette attitude a des impacts négatifs sur la concentration», explique le pédopsychiatre. Mais apparemment, le phénomène des jeux morbides et dangereux sur le Net ne s'arrête pas là. Si le jeu de Mariam aura pour finalité de pirater le compte facebook du joueur (d'après les avis des internautes), celui de la Baleine Bleue semble être beaucoup plus dangereux. En effet, le jeu de la Baleine Bleue, de son nom d'origine «Blue Whale Challenge» paru en 2016, est un jeu qui consiste à répondre à une série de 50 défis dont l'objectif final serait de pousser le joueur au suicide. Encore méconnu en Tunisie, le jeu a déjà causé la mort d'au moins cinq personnes en Algérie (selon le magazine en ligne Jeune Afrique). Créé par un jeune Russe, le jeu contient 50 défis qui devraient être réalisés en 50 jours. Nous pouvons citer quelques défis du genre «se scarifier les bras et les jambes», «se réveiller en pleine nuit pour regarder des vidéos terrifiantes»... Et pour le dernier défi, il sera question de mettre fin à sa vie ! Notre sociologue affirme que les adolescents sont trop exposés aux tentatives de suicide et la création de ce genre de jeux sur le Net ne peut qu'empirer les choses. « Le fait de passer des heures à regarder un ordinateur peut engendrer des perturbations de sommeil, car la lumière bleue que dégage l'écran diminue la concentration, surtout quand il s'agit de regarder des scènes d'horreur». Il ajoute que, généralement, les jeux qui contiennent des défis à relever poussent le joueur à être plus rapide afin de passer au niveau suivant, ce qui accélère par ailleurs le stress extrême et augmente l'adrénaline. Résultat, l'enfant ou l'adolescent qui y joue court le risque de devenir anxieux et de souffrir de certaines maladies chroniques par la suite. «Le contrôle parental serait la meilleure solution pour limiter les dégâts psychologiques et permettre à l'enfant d'avoir une vie équilibrée et d'évoluer normalement», insiste le pédopsychiatre. *Sources : www.jeuneafrique.com www.lorientlejour.com