Double Nœud réunit tous les ingrédients qui font de vous des addicts de romans policiers : un cadre familier dans l'espace, mais assez lointain dans le temps pour permettre la fantaisie et l'imagination. Des personnages séduisants, révélant des parts d'ombre et des voiles de mystère. Une héroïne digne d'Agatha Christie, de Miss Marple ou autre Sherlock Holmes en jupons. Une plongée dans un passé mythique à travers un culte voué à des dieux qui, eux, font partie de notre Histoire antique. Imaginez. Imaginez un jour de grand froid, un feu de bois, un plaid moelleux, une pluie battante ou chuintante, à votre convenance, un thé fumant et parfumé, anglais de toute évidence, et, sur vos genoux, un pavé noir, lourd, prometteur de délicieux suspense. C'est comme cela et pas autrement qu'il faut lire Double Nœud : les secrets de Carthage, la deuxième partie de la saga d'Erich Alauzen dont on espère, alors qu'on termine ce livre consacré à Carthage et ses mystères, qu'il y en aura une troisième tant les personnages ont su pénétrer notre panthéon familier de héros policiers Double Nœud réunit tous les ingrédients qui font de vous des addicts de romans policiers : un cadre familier dans l'espace, mais assez lointain dans le temps pour permettre la fantaisie et l'imagination. Des personnages séduisants, mais révélant des parts d'ombre et des voiles de mystère. Une héroïne digne d'Agatha Christie, de Miss Marple ou autre Sherlock Holmes en jupon. Une plongée dans un passé mythique à travers un culte voué à des dieux qui, eux, font partie de notre Histoire antique et nous sont donc proches. Le tout mêlé à une délicieuse sauce anglaise où le tea time revient comme un leitmotiv, et où le flegme britannique ne cède en aucun cas à la panique Il est évident que nous ne vous raconterons pas l'intrigue qui noue si bien ce double nœud. Sachez seulement qu'on y retrouve une partie des personnages du premier tome qui se déroulait, quant à lui, dans les Cornouailles britanniques, que l'intrigue est diaboliquement imbriquée entre les deux, que c'est écrit avec la même délicatesse, légèreté et humour. Que l'auteur, bien que, si je ne me trompe, notre ami Erich, franco-australien bon teint, n'ait rien de Tunisien, a su retrouver des souvenirs, des comportements, des réactions, des jugements d'aouled bled. Et que le regard qu'il porte sur cette époque, regard au second degré, reflète bien celui que nous, anciens colonisés aujourd'hui sereins et distanciés, pourrions porter. Mais ne boudons pas notre plaisir, plongez vite dans ce roman tout en rebondissements, coups de théâtre, drames, intrigues, révélations. D'autant plus que c'est à Carthage que cela se passe Et si jamais vous n'avez pas lu le premier tome, «Double nœud, les meurtres de Brandys Bay», sachez qu'il vient d'être réédité aux éditions Agrakal.