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Seule la culture scientifique forme les esprits libres « La seule révolution qui vaille », livre de Tahar Gallali, professeur des universités, consultant en culture scientifique auprès du PNUD, de l'UNESC
Ingénieur-chercheur, professeur des universités, Tahar Gallali est le premier président-directeur général de la Cité des Sciences à Tunis dont il a supervisé la mise en œuvre. La diffusion de la culture scientifique est son cheval de bataille à l'échelle nationale, régionale et internationale. Il est lauréat du Prix Eurêka 2017 pour la promotion de la pédagogie et de la culture scientifiques en Méditerranée. Son dernier livre « La seule révolution qui vaille » (Nirvana, 2017) est un hymne à la science et à la culture scientifique en particulier dont le déficit dans le monde arabe est, selon lui, responsable du déficit démocratique A la fois nostalgique des époques de gloire de la culture arabe et agacé par les paradoxes qui dominent les sociétés arabes aujourd'hui à cheval entre la modernité et les traditions, l'auteur de « La seule révolution qui vaille » lâche dans cette réflexion profonde sa colère contre l'immobilisme généralisé dans le monde arabe face à la déperdition de la pensée éclairée. Tahar Gallali, le scientifique avéré, le pédagogue et homme de terrain, pour qui les sols et les ères géologiques n'ont pas de secret, voit la renaissance de la grandeur arabe à travers un seul prisme, celui de la culture scientifique, celle-là même qui se nourrit et forme en même temps des esprits libres. Car seul ce dernier est capable de composer avec les dogmes religieux, de résister à l'illusionnisme des croyances ancestrales et de se dérober à la soumission et à l'endoctrinement qui sclérosent depuis des siècles l'esprit arabe. « La seule révolution qui vaille » est pour l'auteur la révolution scientifique. Il souligne son urgence et l'ampleur de la tâche à accomplir. Très documentée et riche en références académiques, cette réflexion est à la fois une lecture géopolitique, culturelle, scientifique et identitaire. Dans ce livre, l'auteur, en « intellectuel avisé et citoyen exigeant », comme le décrit Ahmed Djebbar* dans la préface, tente de démontrer que le rêve d'un modèle de gouvernance alliant modernité et religion est possible, comme il pointe du doigt le déficit scientifique dans les pays arabes et musulmans pour expliquer leur déficit démocratique. Finalement, les révolutions se succèdent avec leurs réussites et leurs échecs mais une seule mérite d'être menée et vécue, selon l'universitaire qui a piloté la construction de l'imposante Cité des Sciences de Tunis dont il fut le premier président-directeur général et le premier chef d'orchestre de ses programmes de culture scientifique pour le grand public, jeune et moins jeune, tunisien. Il est l'auteur de plusieurs publications dont une profonde réflexion sur la relation entre « L'Homme et la Terre, une liaison dangereuse » (2011).