Plus qu'un gala de boxe, le rendez-vous de Bellengreville sera l'occasion de tisser davantage les liens d'amitié entre Tunisiens et Français. Le sport est un vecteur de rapprochement entre les peuples. C'est en tout cas l'objectif escompté par les organisateurs de la 3e Nuit des Panthères qui aura lieu le 10 mars prochain au Gymnase de Bellengreville en France. A l'instar des deux éditions précédentes, cette 3e Nuit des Panthères opposera des boxeurs tunisiens et français qui se croiseront pour la sixième fois, après s'être donné rendez-vous à Gabès, à M'Saken et à Bellengreville également. Sept combats seront au programme du gala du 10 mars. Ils opposeront des boxeurs tunisiens à leurs homologues français. Dans la catégorie espoir, Houcine Berkane affrontera Phruethikorn Chaichoncharoen. Le défi féminin opposera Sabrine Gueblaoui à Elise Sibran. Le choc de cette 3e Nuit des Panthères mettra aux prises Zouhair Gadgadhi à Kevin Mareuge. Yacine Beddiaf, qui sera opposé à Sony Ritz, seront la révélation de la soirée. Les outsiders de ce gala, Amor Kalboussi et Tony Vigneux animeront le sixième combat avant de céder le ring à Ramzi Kebir et Jerôme Lelievre : du lourd en perspective. Soigner l'image de la Tunisie Cette 3e Nuit des Panthères est coorganisée par Ezddine Ben Yaâcoub, Nasreddine Nsibi et Romuald Roques : «Pour nous, tous les prétextes sont bons pour parler de la Tunisie. L'organisation de cette troisième nuit des Panthères s'inscrit dans cette perspective. C'est à travers le sport et la culture que nous pouvons soigner l'image de la Tunisie, terre d'accueil. Cette image a été malheureusement ternie ces dernières années par l'intégrisme et le terrorisme. C'est en organisant ce genre de manifestations, la Nuit des Panthères, mais également le championnat d'Afrique de boxe qui aura lieu le 14 avril prochain à M'Saken, que nous soignons l'image de la Tunisie. Une manière d'aider à redorer le blason du tourisme tunisien», a déclaré Ezddine Ben Yaâcoub, lors de la conférence de presse tenue hier. Des combats homologués De son côté, Nasreddine Nsibi a insisté sur le sérieux de cette compétition : «Nos boxeurs n'iront pas en France pour faire de l'exhibition. Les sept combats programmés le 10 mars prochain sont homologués par la Fédération française de boxe». Romuald Roques, le responsable du centre sportif dont dépend le Gymnase de Bellengreville, a insisté, quant à lui, sur les bienfaits de cet échange tuniso-français : «Les boxeurs tunisiens gagneront sans doute en expérience en disputant ce genre de combats. Nous aussi, nous avons beaucoup à gagner de cet échange avec nos amis tunisiens. Nous sommes heureux de pouvoir accueillir les boxeurs tunisiens, chez nous à Bellengreville. C'est notre façon de rendre l'ascenseur car, à chaque fois que nous sommes venus en Tunisie, nous avons été accueillis comme des princes. La tenue de cette Nuit des Panthères n'est donc qu'un épisode racontant la belle amitié entre nos deux nations».
