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Une remise en valeur s'impose
Visite guidée du site de Carthage
Publié dans La Presse de Tunisie le 09 - 03 - 2018

Lundi dernier, l'Agence de mise en valeur du patrimoine et de promotion culturelle (Amvppc) a organisé une visite guidée du site de Carthage pour les représentants des médias nationaux. Samir Aounallah, directeur de recherches historiques et archéologiques et des relations avec les associations à l'Amvppc, a fourni les explications nécessaires au sujet de l'histoire des monuments composant ce site archéologique, l'un des plus riches au monde
9h00, ciel peu brumeux et vent fort, notamment sur les hauteurs des collines de Carthage se sont invités à cette visite guidée qui a démarré par le site entourant le musée de Byrsa. Il s'agit du quartier de Byrsa fortement détérioré et pauvre en vestiges de la cité punique jusqu'à l'époque hellénistique. La place publique de plusieurs hectares est la plus grande place de la Rome antique. Elle est plus vaste que le forum Auguste à Rome. Il y existait également la basilique civile, siège du Tribunal. Le tout soutenu par des contreforts et des absides pour gagner du relief, ce qui donne une idée de l'aménagement de l'époque. Autrefois, étaient érigées une citadelle et une zone d'habitat dense. Ce site qui surplombe la mer et la ville donne une idée de la grandeur de Carthage. De nos jours, il reste quelques places et monuments en pierre assez vétustes.
Le musée, qui fut à une époque récente une attraction de choix, est fermé pour cause de travaux et ne contient plus que quelques pièces dont les plus importantes ont été transférées au musée du Bardo même la statuette «Ganymède» volée et puis retrouvée est actuellement protégée dans un coffre au Bardo.
Direction les Thermes d'Antonin jouxtant le Palais présidentiel lesquels offrent une belle vue sur la baie de Carthage. A l'époque romaine, «les thermes étaient mixtes puis les hommes et les femmes ont été séparés. Ces thermes servaient non seulement au bain mais étaient un espace où les gens se retrouvaient pour parler de la société et de la politique» explique Samir Aounallah. De hautes colonnes sont les témoins de la grandeur d'une civilisation puissante. Le Palais présidentiel contient des vestiges dont des citernes que l'équipe de Aounallah a demandé à visiter pour les besoins de la réalisation de l'impressionnant ouvrage «Carthage» édité récemment par l'Amvppc. «Nous avons sollicité à deux reprises le Palais présidentiel pour visiter les citernes mais nous n'avons pas obtenu hélas de réponse» a confié l'historien.
Du côté de Carthage Salammbô, le port punique est constitué de deux ports : l'un marchand et l'autre militaire. Totalement détérioré, il n'en reste qu'une loge de bateau reconstituée où accostaient les embarcations. Mais pour mieux comprendre ce qu'était le port punique puis les transformations réalisées par les Romains, il y a lieu de voir les maquettes reconstituant les aspects extérieurs de ces ports qui se trouvent à proximité du musée océanographique.
Non loin du port se trouve le Tophet, selon notre guide historien, il s'agit d'un temple de Tanit et de Baal Hammon et d'un cimetière à étages où on déposait les sacophages contenant les restes d'enfants et d'animaux sacrifiés pour ce couple divin et protecteur de la cité. Plusieurs stèles avec des signes du Tanit ou représentant des enfants sont alignées les unes à côtés des autres. Cette pratique funéraire a été abandonnée par la suite.
Retour à Carthage Hannibal dans le quartier des villas puis le Théâtre de plein air que de nombreux Tunisiens connaissent puisque c'est dans cette arène que s'organise chaque été le festival de Carthage. Autrefois, l'espace était réservé aux spectacles de théâtre ou de sport. Non loin, les citernes de la Maâlga, les plus grandes de la Rome antique. Les aqueducs amenaient l'eau de Zaghouan à Carthage qui était conservée dans ces citernes puis distribuée en cas de besoin. Dernière attraction : l'amphithéâtre situé dans une zone enclavée mais reste bien conservé et dont les dimensions atteignent presque celles du Colisée de Rome. C'est là que se déroulaient les représentations navales. L'eau était sans doute amenée depuis les grandes citernes de la Maâlga.
Par cette opération médiatique, l'Amvppc cherche à attirer l'attention des Tunisiens sur l'histoire de leur pays et les inciter à visiter le site de Carthage. Le billet unique pour ce circuit est de 7 dinars. Toutefois, l'Agence est appelée à améliorer les prestations et services notamment les indications sur l'histoire du site dans les trois langues : l'arabe, le français et l'anglais.


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