D'après les chiffres disponibles, les investissements directs étrangers ont évolué, au cours du premier trimestre 2018, de 27% par rapport à la même période de l'année dernière et 52,8% par rapport à 2016 et 31,3% en comparaison de 2015 Les investissements directs étrangers reprennent le rythme normal grâce aux atouts de la Tunisie et au climat des affaires qui s'améliore de jour en jour. Avec le nouveau code d'investissement, l'étendue de l'infrastructure de base ainsi que les commodités et les équipements collectifs de qualité, les investisseurs sont séduits par le site, d'autant plus que l'on dispose désormais d'une vision stratégique à moyen et long terme sur les investissements et zones d'implantation. Pourvu que cette tendance se poursuive au cours des années à venir pour faire de la Tunisie un vrai hub d'investissement et de technologie de pointe. D'après les chiffres disponibles, les investissements directs étrangers ont évolué, au cours du premier trimestre 2018, de 27% par rapport à la même période de l'année dernière et 52,8% par rapport à 2016 et 31,3% en comparaison de 2015. Cette année, donc, la valeur des investissements a atteint 559,2 millions de dinars contre 440,4 millions de dinars au cours de la même période de 2017. C'est dire l'effort déployé par les structures d'appui comme l'Agence de promotion des investissements extérieurs (Fipa) pour atteindre des objectifs ambitieux mais réalisables. Promotion de la destination Tunisie En effet, l'Agence mène régulièrement des campagnes de sensibilisation et d'information à l'étranger et notamment dans les pays à forte potentialité pour encourager les investisseurs à venir en Tunisie pour créer des projets à valeur ajoutée en bénéficiant de multiples avantages mis à leur disposition, à commencer par une main-d'œuvre qualifiée et de haut niveau à bon marché comparée aux autres pays du pourtour méditerranéen. En outre, la sécurité est étendue dans tout le pays à la faveur d'une stratégie bien ficelée visant la protection des zones industrielles et des zones touristiques. Mieux encore, les investisseurs peuvent s'installer dans les zones de développement régional et bénéficier des incitations mises à leur disposition. A noter que les investissements directs étrangers dans le secteur de l'industrie ont évolué de 45,2% pour s'établir à 185,3 millions de dinars. Les secteurs de l'agroalimentaire, des industries mécaniques et électroniques ainsi que le textile-habillement offrent encore d'importantes opportunités aux investisseurs qui veulent réaliser des projets rentables dans notre pays. Dans le domaine de la promotion des investissements extérieurs le bouche-à-oreille marche très bien et il suffit qu'un investisseur réussisse son projet en Tunisie pour que cela fasse tache d'huile dans un minimum de temps. Une importante évolution de 76,2% a été réalisée dans un secteur qui connaît une expansion appréciable, à savoir celui des services. La Tunisie a opté pour les investissements à forte valeur ajoutée avec un taux d'employablité élevé et le secteur des services offre la possibilité d'installer des entreprises technologiques sous forme de startup ou de PME. On compte, déjà, plusieurs enseignes internationales dans le numérique qui ont leur bureau installé dans notre pays, ce qui constitue des références de marque. La valeur des investissements dans le secteur des services a atteint, en tout cas, 116,2 millions de dinars toujours durant le premier trimestre de cette année. Dans le secteur de l'énergie, la valeur des investissements, au mois de mars 2018, a atteint 252 MD contre 246,9 MD, soit une évolution de 2,1%. Dans celui de l'agriculture, la valeur des investissements n'est que de 5,74 MD au mois de mars 2018. Quoi qu'il en soit, il faut toujours savoir non seulement attirer de nouveaux IDE, mais aussi retenir ceux qui sont déjà installés pour préserver les postes d'emploi et permettre aux unités de production de poursuivre leur travail. D'où la nécessité d'éviter, un tant soi peu les grèves anarchiques qui entraînent des arrêts de travail fréquents, ce qui a un impact sur la production et n'arrange guère les investissements qui cherchent avant tout la paix sociale, la stabilité politique et financière dans un environnement économique compétitif et stimulant.