C'est l'ébullition à Bizerte A peine la saison est-elle terminée que les incertitudes gagnent la famille cabiste. On a pensé qu'au CAB on préparait une équipe compétitive pour les années à venir et voilà que l'entraîneur Jalel Kadri part vers d'autres cieux. Bonjour de nouveau l'instabilité au niveau du staff technique. Et, pourtant, sous sa houlette, les «Jaune et Noir» ont fini sur les chapeaux de roues, réussissant cinq victoires successives en championnat. Certes, il était venu pour un contrat à durée déterminée, mais on aurait dû faire un effort pour le retenir, lui qui a appris à connaître l'effectif comme il se doit. On comprend que le club nordiste est à court d'argent et attend les 150 mille dinars du comité directeur du CSS, la tranche restante du transfert de Jassem Hamdouni à l'intersaison. Seulement, il n'est pas commode pour un groupe de voir un entraîneur le quitter alors que la mayonnaise a commencé à prendre parfaitement. Dans la foulée, on a appris, selon une source proche du club que Ressaissi pourrait rejoindre le CA et que Hamza Jlassi est en fin de contrat. Les rumeurs concernant le départ de ce dernier se font de plus en plus insistantes. Le président du CAB, Abdessalem Saïdani, fait de son mieux pour honorer ses engagements notamment vis-à-vis des joueurs, mais la situation financière n'est pas des plus rassurantes. Nous n'aurons jamais répété que le déficit est historique. L'héritage est lourd et inédit. L'erreur du président actuel est, à notre sens, de n'avoir pas exigé un bilan des comptes assaini avant de prendre en main les destinées du club nordiste. C'est vraiment dommage qu'on en arrive là! On craint de voir les meilleurs éléments prendre la poudre d'escampette si on n'arrive pas à accéder à leurs exigences, légitimes du reste. Et rebelote... la saison prochaine.