• Les 23e JCC seront marquées par le Prix de l'OFA, décidé par Mme Leïla Ben Ali, épouse du Président de la République et présidente de l'OFA, et qui sera octroyé au meilleur film soutenant la cause de la femme arabe. Et ce, à l'occasion des travaux du 3e congrès de l'OFA C'est hier, à 20h30, qu'a été donné, au Théâtre municipal, avec une heure de retard, le clap de la 23e édition des JCC (Journées cinématographiques de Carthage) qui se tiennent du 23 au 31 octobre. Avant de déclarer ouverte la présente édition, le ministre de la Culture et de la Sauvegarde du patrimoine, M. Abderraouf El Basti, a qualifié, dans son mot de bienvenue aux participants et aux invités, cette édition «d'exceptionnelle» «parce qu'elle a d'abord lieu en 2010, proclamée par le Président de la République, M. Zine El Abidine Ben Ali, année du cinéma national qui augure de la création du CNC (Centre national du cinéma) et de la mise sur pied de salles multiplexes. Et parce qu'elle a ensuite lieu durant l'Année internationale de la jeunesse». Et d'ajouter, que «ces 23e JCC seront marquées par le Prix de l'OFA (Organisation de la femme arabe), décidé par Mme Leïla Ben Ali, épouse du Président de la République et présidente de l'OFA, et qui sera octroyé au meilleur film soutenant la cause de la femme arabe. Et ce, à l'occasion des travaux du 3e congrès de l'OFA qui se déroule à Tunis». Enfin, le ministre a souhaité que «cette édition des JCC, qui sont une fenêtre de réflexion, de dialogue et de rencontres, ouverte sur le cinéma mondial, soit à la hauteur de nos attentes». La cérémonie s'est achevée sur la rencontre de deux voix africaines l'une libanaise, Nesrine Hmaida, et l'autre guinéenne, N'faly Kouyaté, symbolisant l'identité arabo-africaine de cette manifestation pionnière, fondée il y a 44 ans, par Taher Cheriaâ et ses pairs cinéphiles et qui est devenue actuellement une référence. Entre-temps, les invités du festival ont été présentés au public : Rachid Bouchareb, réalisateur algérien auquel les JCC rendent hommage, l'acteur français d'origine algérienne Taher Rahimi, Nour Cherif et Yosra, acteurs égyptiens. Mejda Erroumi, invitée d'honneur du festival, et décorée, sur instructions du Président de la République, des insignes de Grand Officier de l'Ordre du mérite culturel, qui a affirmé «sa joie d'être parmi nous», soulignant «toute sa considération pour une aussi prestigieuse manifestation lui souhaitant succès et réussite». Tous les jurys de cette session ont été présentés : le jury de la compétition officielle des films de fiction présidé par le réalisateur haïtien Raoul Peck, le jury enfant, présidé par l'élève-cinéphile, Imen Ben Khelifa, ainsi que le jury des films documentaires (courts métrages) présidé par le réalisateur marocain Nabil Ayouch. Puis, tous ont regardé ensemble, avec le public, des extraits des films en compétition officielle. Place enfin sur la scène de la bonbonnière au réalisateur tchadien Mahamet Saleh Haroun et à l'acteur Youssof Djaoro pour présenter leur film Un homme qui crie, prix spécial du jury de Cannes 2010, qui ouvre le bal du florilège de films programmés en cette 23e édition. Que la fête commence ! Carnet des JCC : Dimanche 24 octobre 2010