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Prix de la Présidence de l'OFA pour le meilleur film au service des causes de la femme
23ème édition des JCC
Publié dans Le Temps le 27 - 10 - 2010

Tunis-TAP- A l'initiative de Madame Leïla Ben Ali, épouse du Président de la République et Présidente de l'Organisation de la femme arabe (OFA), un prix a été institué par la Présidence de l'OFA, à l'occasion de la 23ème session des Journées cinématographiques de Carthage (JCC, 23-31 octobre).
Ce prix qui récompense la meilleure œuvre cinématographique traitant des causes de la femme arabe, concerne les courts métrages.
La création de ce prix qui coïncide avec la tenue à Tunis du 3ème congrès de l'OFA (28-30 octobre) traduit la foi de l'Organisation féminine arabe en le rôle du 7ème Art dans la défense des causes de la femme arabe. Ce prix est aussi une incitation aux cinéastes à mettre à contribution leur art pour sensibiliser les décideurs et l'opinion publique à la nécessité de rectifier l'image stéréotypée de la femme et de lui conférer la place qu'elle mérite.
Un jury spécial a été constitué à cet effet. Présidé par M. Khaled Abdel Jelil, président du Centre national du cinéma d'Egypte, il compte parmi ses membres Mme Viola Chafik, réalisatrice et critique (Egypte), Mme Dima El Joundi, réalisatrice et productrice (Liban), Mme Yasmine Kassari, réalisatrice (Maroc) et M.Mourad Ben Cheikh, réalisateur (Tunisie).
La Présidente de l'OFA a également décidé, à l'occasion des JCC 2010, de rendre hommage à une créatrice arabe dans le domaine du 7ème art qui milite en faveur des causes de la femme arabe. C'est la réalisatrice égyptienne Attiat El Abnoudi, spécialisée dans les courts métrages avec le soutien de l'UNICEF et de l'UNESCO, qui a été choisie, en reconnaissance de la valeur artistique de ses films et de l'image positive de la femme qu'elle véhicule.
Par ailleurs, une table ronde sur le thème ''La femme dans le cinéma arabe: images et rôles'', se tiendra le 27 octobre à Tunis avec la participation de réalisatrices, de réalisateurs et de producteurs du monde arabe.
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Le film marocain ‘'La mosquée'' crée l'événement
Content de renouer avec le charme particulier des salles de cinéma, à l'occasion de la 23ème édition des Journées Cinématographiques de Carthage (JCC), étalée du 23 au 30 octobre, le grand public tunisien des cinéphiles a été, comme à l'accoutumée, au rendez vous pour découvrir les nouvelles créations maghrébines, arabes et africaines proposées dans le cadre de la compétition officielle de cette session.
Pour la première fois de l'histoire de la manifestation, un prix du public a été institué pour récompenser le film que les spectateurs jugeront être le meilleur, à leur avis, parmi les œuvres en lice, et ce aux côtés de plusieurs autres prix traditionnels et nouveaux.
Au nombre des prix nouveaux, signalons, en particulier, un prix décerné par l'Organisation de la femme arabe (OFA), à l'initiative de Mme Leila Ben Ali, épouse du Président de la République, présidente en exercice de l'OFA, pour le meilleur film soutenant les causes de la femme. L'attribution de ce prix coincide avec la tenue du 3ème Congrès de cette Organisation arabe, à la fin de ce mois, à Tunis. Parmi les nouveaux prix, il y a, aussi, le prix du meilleur producteur octroyé par la Chambre syndicale des producteurs, un prix décerné par un jury composé d'enfants, et un prix du meilleur film documentaire, et ce parallèlement aux prix traditionnels dont les Tanits d'or, d'argent et de bronze, récompensant les meilleurs longs et courts métrages de la compétition officielle et les prix parallèles décernés par les traditionnels partenaires des JCC.
Aussi, cette 23ème session des JCC a-t-elle été qualifiée, à juste titre, ‘'d'exceptionnelle'' et de ‘'prometteuse'' aussi bien par les officiels tunisiens que par les nombreux hôtes de marque parmi les grandes personnalités cinématographiques du monde entier, qui ont été invités à y assister. La promesse est déjà, à moitié, tenue, puisque les films maghrébins, arabes et africains proposés dans le cadre de la compétition officielle, sont des productions récentes datant de 2010, et œuvres de jeunes réalisateurs.
Le public a, ainsi, beaucoup, apprécié le long métrage marocain intitulé ‘'la mosquée'' du réalisateur marocain connu Daoued Ouled Essayed, projeté, lundi 25 octobre, au cinéma le Colisée, dans le cadre de la compétition officielle des longs métrages, au nom du Maroc, en présence du metteur en scène et des acteurs.
La figure connue du cinéma tunisien et des JCC, Férid Boughdir, a présenté, à cette occasion, le réalisateur Daoued Ouled Essayed, comme étant ‘'un esprit libre et un créateur original cherchant à faire des œuvres sortant des sentiers battus.''
Daoued Ouled Essayed a été photographe professionnel avant d'être metteur en scène de cinéma et acquérir, en cette qualité, une grande popularité au Maroc.
Son film ‘'la mosquée'' où il apparait dans les toutes premières images, en tant que réalisateur de cinéma, illustre bien ces choix. L'histoire se déroule dans le village rural de Zagora dont l'un des habitants, un pauvre petit agriculteur, a eu la malchance de louer son bout de terrain agricole à un réalisateur de cinéma pour y construire le décor de son film. Ce décor comprenait, entre autres, une mosquée. Après la réalisation du film, tous les éléments du décor ont été démolis, à l'exception de la mosquée, devenue une véritable mosquée de prière pour tous les villageois, à l'instigation d'un imam véreux et opportuniste.
Le propriétaire du terrain essaie par tous les moyens de démolir la mosquée afin de récupérer son bout de terrain dont il était dépossédé par la force des choses, mais en vain, au point qu'à la fin, ayant eu, un jour, l'occasion de pouvoir parler directement à travers l'antenne d'une télévision, il eut l'audace de se plaindre, publiquement, de sa mésaventure et de se voir arrêter, à cause de son indiscipline, par les forces de l'ordre.
La mise en scène a plu, aussi, par sa clarté et sa sobriété. Le film est techniquement bien construit, axant sur l'essentiel, ce qui a hautement servi l'idée.
Un film kenyan intitulé ‘'soul boy'' (l'âme du garçon) a été projeté par la même occasion, dans le cadre de la compétition officielle des longs métrages, au nom du Kenya, en présence de sa jeune réalisatrice, Hawa Essuman et des acteurs, en version originale, avec un sous-titrage en français.
Il tire son intérêt et son originalité du fait qu'il a été réalisé grâce à un atelier de formation cinématographique, créé, à Nairobi, la capitale kenyane, à l'initiative de quelques associations avec un soutien financier allemand, dans le but de fournir aux jeunes talents férus de cinéma d'accomplir leurs rêves et de réaliser des films.
Le sujet ne manque pas, non plus, d'originalité, puisant ses motifs, dans le fonds folklorique kenyan. Pour récupérer l'âme de son père perdue à cause de ses rapports avec une femme étrange, un garçon, aidé par sa camarade, doit accomplir sept merveilleux travaux, avant de parvenir à sa fin et permettre à sa famille de se réunir de nouveau.
L'histoire se déroule dans le grand bidonville de Nairobi, appelé Kébira.


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