Dans toutes les délégations du gouvernorat de Kairouan, on assiste, impuissant, à un phénomène dangereux, à savoir la présence de sangliers qui quittent les forêts pour se diriger vers les champs agricoles qu'ils abîment et vers les quartiers à la recherche de poubelles et de nourriture. Ces animaux peuvent devenir agressifs à tout moment et s'attaquer aux citoyens. C'est pourquoi, on ne se sent plus en sécurité et on espère que les autorités prendront des mesures énergiques et entreprendront des campagnes fréquentes de chasse de ces sangliers dont le nombre augmente d'année en année. D'un autre côté, la présence de chiens errants, principaux transmetteurs du virus de la rage, cause beaucoup de dégâts d'ordre moral et physique, surtout aux personnes vulnérables dont les enfants et les personnes âgées. Et malgré les campagnes d'abattage et la vaccination de la race canine visant à réduire les risques pandémiques de la rage, ces animaux continuent d'effrayer la population et de menacer leur sécurité. La stérilisation des femelles, la vaccination périodique, le marquage des chiens errants et la création de centres de refuge pourraient peut-être résoudre ce problème qui met en danger la vie des citoyens, comme cela s'est produit à Haffouz, le 26 mai, où des chiens ont attaqué deux femmes âgées de 81 et 82 ans. Grièvement blessées à la tête, au dos et à la cuisse, ces octogénaires qui gardaient leurs moutons ont été hospitalisées. Des cas similaires ont été vécus par des élèves rentrant de leur école dont certains ont dû être opérés.