Le crédit est contracté en dinars koweïtiens avec un taux d'intérêt fixe de 2,5% par an et une période de remboursement s'étalant sur 30 ans, assortie d'un délai de grâce de 5 ans. La Tunisie a signé, le 10 avril 2018, avec le Fonds arabe de développement économique et social (Fades) un accord de crédit d'une valeur de 50 millions de dinars koweïtiens, soit l'équivalent de 400 millions de dinars tunisiens, et ce, pour contribuer au financement du programme de développement intégré dans sa troisième phase. Celui-ci vise à fournir des opportunités de travail nouvelles aux diplômés de l'enseignement supérieur ainsi qu'aux petits agriculteurs et aux professionnels. Il s'agit aussi d'améliorer les prestations du service public. A noter que le coût total du projet dans sa troisième phase est de 1.000 MDT dont 700 MDT proviennent des ressources du budget de l'Etat (400 MDT à travers le Fades) et 300 MDT en tant que contribution des sources de financement des composantes productives individuelles (Fonds spécial du développement agricole et de la pêche, banque tunisienne de solidarité, banque nationale agricole, Banque de financement des petites et moyennes entreprises et les associations de développement). Le crédit est contracté en dinars koweïtiens avec un taux d'intérêt fixe de 2,5% par an et une période de remboursement s'étalant sur 30 ans, assortie d'un délai de grâce de 5 ans. Aménagement des zones irriguées Le programme cible l'intervention dans 100 délégations réparties sur toutes les régions du pays. Parmi les principantes composantes de cette troisième phase, on peut citer la création de 12.400 projets individuels productifs dans les secteurs de l'agriculture, les petits métiers et l'artisanat, la formation de 8.700 bénéficiaires dans différents spécialités. S'agissant de l'infrastructure de base productive, le projet prévoit l'aménagement de zones irriguées sur une superficie de 3.200 ha et de zones industrielles sur une superficie de 7 ha en plus de l'édification de 35 zones artisanales, 5 centres de travail à distance, 34 locaux industriels, 48 espaces économiques ou de distribution. On compte, par ailleurs, aménager 64 marchés locaux, 12 abattoirs municipaux et la réalisation de 13 centres de collecte des produits agricoles. Toujours dans le cadre de la composante relative à l'infrastructure de base, ledit projet prévoit l'aménagement et le bitumage de 640 km de pistes rurales ainsi que 340 km de routes urbaines. Le réseau de l'assainissement sera étendu, quant à lui, sur 75 km. Aussi, 5.400 bornes d'éclairage seront installées dans les zones urbaines avec la mise en place d'un réseau électrique de haute tension ainsi que des conduites d'évacuation d'eaux pluviales sur 10 km. L'eau potable sera introduite au profit de 11.500 familles en milieux rural et urbain. Quant à la composante équipements collectifs, elle comporte la réalisation de 20 ouvrages dans les secteurs de la culture, 20 dans le secteur de l'enfance, 45 dans celui de la jeunesse, 115 dans celui du sport, 50 dans la santé et 50 dans l'environnement.