Enfin, l'Etoile du Sahel tient son coach en la personne de l'ex-entraîneur du club jordanien d'Al Jazira. L'option Houssem Al Badri étant jugée exorbitante financièrement (il a réclamé un salaire mensuel avoisinant les 180.000 dinars), les responsables étoilés se sont résolus — et tant mieux d'ailleurs — à faire confiance à Chiheb Ellili, un choix fortement apprécié dans le camp du club sahélien avec toutes ses composantes contrairement à celui de Ammar Souayah qui a soulevé une vague d'hostilité farouche. Le nouveau coach de l'Etoile jouit d'une excellente réputation sur la scène footballistique et plus spécialement dans le camp sahélien, compte tenu certes de ses passages réussis et de l'excellent travail réalisé à la tête de toutes les formations qu'il a chapeautées avec à la clé deux coupes remportées avec le CA et tout récemment avec Al Jazira de Jordanie qui n'a pas remporté de titres depuis 38 ans. Redorer le blason étoilé De plus, Ellili fait partie de la trempe des entraîneurs cultivés et est au fait de ce qui se fait de mieux dans le monde du football moderne,outre son charisme et ses mérites de bien gérer les vestiaires. A noter que le nouveau timonier étoilé qui a signé un bail de deux ans avec son nouveau club sera épaulé par le tandem Zouaghi-Ben Younès et l'actuel entraîneur des gardiens Adel Zouita. Quant au préparateur physique,il, sera choisi, croyons-nous savoir par Chiheb Ellili. Une chose est certaine, ce dernier aura réellement du pain sur la planche pour redorer le blason d'une ESS au creux de la vague ces derniers temps et aura à gérer urgemment plusieurs chantiers «sensibles» notamment celui des recrutements et de la mise en place d'un effectif consistant en prévision des multiples échéances sur le triple plan local, arabe et continental.