L'association «Al-Bawsala» a déclaré, hier, que l'annulation des plénières prévues cette semaine pour l'examen du projet de loi relatif à la déclaration du patrimoine témoigne d'«une absence de volonté politique d'adopter ce projet de loi, axe primordial dans la lutte contre la corruption». Dans une déclaration publiée, hier, sur sa page facebook, «Al-Bawsala» estime que les réunions «des compromis» au sujet du projet de loi sur la déclaration du patrimoine et la lutte contre l'enrichissement illicite et le conflit d'intérêts dans le secteur public «n'ont pas eu lieu, et ce malgré les accords trouvés sur les points litigieux». «Al-Bawsala» insiste sur l'impératif d'adopter ce projet de loi avant la fin de l'actuelle session parlementaire. Risque d'escalade L'Observatoire Chahed pour le contrôle des élections et le soutien des transitions démocratiques a, également, dénoncé, hier, le report, sine die, de l'examen en plénière de la demande de révocation du président de l'Instance supérieure ndépendante pour les élections (Isie), Mohamed Tlili Mansri. Prévu mardi 3 juillet, l'examen par le Parlement en plénière de la demande de révocation du président de l'Isie, a été reporté à une date ultérieure. «Le report de la séance plénière consacrée à l'audition du président de l'Instance électorale est inadmissible et constitue une négligence envers une instance constitutionnelle d'une grande importance», a indiqué l'observatoire dans un communiqué. Selon Chahed, la non publication de la demande de révocation de Mohamed Tlili Mansri qui a été formulée par les membres du conseil de l'Isie et de la réponse du président démissionnaire risque d'attiser la tension et de favoriser les tiraillements au sein de l'instance. Le président de l'Instance supérieure indépendante pour les élections (Isie), Mohamed Tlili Mansri avait annoncé, jeudi, sa démission de la présidence de l'Instance, appelant l'Assemblée des représentants du peuple à entamer les procédures pour combler les vacances au sein de l'Instance. Le 28 mai dernier, le Conseil de l'Isie avait décidé la révocation du président de l'Instance en se basant sur l'article 15 de la loi organique relative à l'Instance supérieure indépendante pour les élections. Une demande a été soumise au Parlement à ce sujet pour validation.