Pas d'augmentation des impôts dans le cadre de la loi de finances 2019 pour les particuliers et les entreprises. De nouvelles dispositions pour améliorer la croissance et dynamiser l'économie nationale. Des milliers d'emplois seront créés, dont une partie sera réservée aux postes vacants dans les secteurs vitaux. Le projet de loi de finances de 2019 ne comportera aucune augmentation de la fiscalité et des impôts pour les particuliers et les entreprises économiques. Cette loi sera moins rigide que celles des années 2017 et 2018. Les grandes lignes du projet de loi de finances pour l'année prochaine, qui est en cours de gestation au niveau du gouvernement, comportera des dispositions visant à diminuer d'une façon progressive, le déficit du budget. Mieux encore, l'année 2019 va connaître, pour la première fois, une baisse de la dette publique qui a atteint à fin juin 2018, un montant de 73 milliards de dinars à fin juin 2018, dont 50 milliards de dinars en tant que dette extérieure. La loi de finances 2018 s'est caractérisée par plusieurs dispositions considérées par les économistes et les composantes de la société civile comme «douloureuses» compte tenu de l'augmentation des impôts et du droit à la consommation pour plusieurs produits. Parmi ces principales dispositions, on peut citer la révision à la hausse de la TVA qui est passée de 18 à 19%. Maîtriser l'inflation Ces impôts ont été à l'origine de l'augmentation des prix de plusieurs produits. D'où la hausse sensible de l'inflation qui a atteint 7,5% à la fin du mois de juillet 2018. Pour contrecarrer le taux d'inflation, la Banque centrale de Tunisie (BCT) a été amenée à augmenter le taux directeur pour atteindre 6,75%. Le chef du gouvernement a promis, en tout cas, de ne pas augmenter les impôts au cours de l'année prochaine et a donné des consignes à tous les ministères et services pour ne pas décider de nouveaux impôts ou redevances dans le cadre de la loi de finances 2019. Par ailleurs, les indicateurs économiques ont connu une amélioration palpable avec un taux de croissance de 2,8% au cours du deuxième trimestre de cette année, ce qui va se répercuter sur le projet de loi de finances de 2019. Celui-ci va accorder une priorité aux services fournis aux citoyens à travers la mobilisation de fonds et la création de nouveaux modèles contractuels susceptibles de faire travailler des milliers de jeunes diplômés, et ce, pour combler les postes vacants dans les secteurs vitaux. Dans le cadre de la préparation de la nouvelle loi de finances, le gouvernement va poursuivre ses concertations avec les organisations nationales et professionnelles pour s'inspirer de leurs propositions et les prendre en considération lors de l'élaboration de la mouture finale du projet de loi. A noter que les délais constitutionnels pour remettre le projet de loi de finances et le projet du budget de l'Etat sont fixés au 15 octobre de chaque année, sachant que l'approbation par les députés ne doit pas dépasser le 10 décembre. Parallèlement à l'élaboration de la loi de finances, de nouvelles dispositions seront annoncées pour renforcer la croissance et dynamiser l'économie nationale. D'un autre côté, le chef du gouvernement devrait tenir, au cours de la prochaine période, une série de réunions avec les membres du gouvernement et les secrétaires d'Etat au sujet de la rentrée scolaire et universitaire, de la carte sanitaire, de la disponibilité des médicaments, de la veille sanitaire et du système de compensation.