Le concept du pop-up exposition s'inspire de l'idée des stores éphémères qui s'ouvrent temporairement avec pour principe d'apparaître puis disparaître au bout d'une certaine durée. Les deux artistes Michela Margherita Sarti et Alia Dérouiche Cherif continuent à développer leur expérience de pop-up galerie avec une nouvelle exposition collective éphémère intitulée «Supercalifragilisticexpialidocious», abritée, le week-end dernier, par la galerie Alain Nadaud de l'espace Sadika à Gammarth. Le concept du pop-up exposition s'inspire de l'idée des stores éphémères qui s'ouvrent temporairement avec pour principe d'apparaître puis disparaître au bout d'une certaine durée. Les deux artistes ont déjà organisé, dans ce sens, plusieurs rendez-vous artistiques à l'instar de «Dar d'Art» (novembre 2017) et «Oops i did it again» ( janvier 2018). Cette nouvelle exposition collective éphémère intitulée «Supercalifragilisticexpialidocious» renvoie à une chanson phare du film «Mary Popins» sorti en 1964, l'expression aurait le pouvoir de sortir les gens d'une situation difficile et même de changer leur vie. Un pouvoir que l'art peut, sans aucun doute, exercer sur nous! Une occasion de découvrir différentes approches picturales alliant dessins, peintures, photographies et autres techniques mixtes à travers les propositions de 20 artistes. La fantaisie colorée de Jneina Messaoudi est pour le coup Supercalifragilisticexpialidocious! Des dessins au traitement brut aux allures naïves, des personnages tout droit sortis d'un univers éloquent et bavard. L'artiste nous présente des œuvres moins saturées que d'habitude, moins de «all over», plus aérées où l'on peut distinguer des inscriptions et autres notes pour raconter, entre autres, l'«Attente». Les dessins de Faycel Mejri confirment sa maîtrise technique mais pas que cela, ils racontent un univers onirique bâti par le trait et ses devenirs... En essaims, entrecroisées les lignes se rencontrent pour accoucher de ses paysages allégoriques. De l'allégorie aussi mais photographiée cette fois à travers les clichés de Marianne Catzaras, l'univers à la mélancolie douce de Michela Sarti et d'autres récits encore à travers les œuvres de Houda Ajili, Walid Zouari, Amira Mtimet, Hend Megdiche, Malek Saâdallah, Nesrine Elamine Meriem Dechraoui , Mohamed Amine Hammouda, Fatma Fehri, Mouna Fradi, Souheil Nachi, Malek Ennaïfer, Mourad Harbaoui, Sonia Ben Slimane, Mohamed Ben Dhia , Alia Derouich Cherif et Kaouther Bahri Darghouth.