Projection du film «Le pardon» de feu Najoua Slama en présence de Mohamed Ali Ben Jomaâ (acteur principal), et du producteur du film, Ridha Slama, dans le cadre de la première édition du Festival international du Film de Tozeur.. En présentant cette nouvelle œuvre cinématographique, Mohamed Ali Ben Jomâa a tenu à exprimer sa grande joie de voir ce film projeté dans le cadre de Tozeur International Film Festival tout en soulignant l'importance que revêt la décentralisation de l'action culturelle en Tunisie. Outre la projection de ce nouveau film, le public de Tozeur a eu l'opportunité d'assister à la projection à l'hôtel Les palmiers, des films inscrits à la compétition officielle du Toiff : «Brotherhood», «Monsieu», «Best day ever», «Volubilis», «Omerta» et «Regarde-moi». Les films documentaires participant à la compétition officielle projetés à l'hôtel Ras El Aïn sont «Une voix normale», «Baba Hedi» et «Pastorale électrique» En consécration de sa vocation de promotion touristique et culturelle de la région, Tozeur international film festival a réservé le programme de la deuxième moitié de la journée du 6 décembre 2018 à des visites des monuments et sites naturels, architecturaux et archéologiques de la région offrant aux visiteurs et invités l'opportunité de découvrir la beauté féerique du milieu saharien et de vivre des moments de convivialité et de dépaysement autour d'un feu de bois au cœur du désert. La soirée fut à son tour pleine de charme au Musée Dar Chraïet où les convives et cinéastes ont eu l'opportunité de découvrir l'histoire et l'artisanat de Tozeur. Au programme de cette première édition qui se poursuit jusqu'à aujourd'hui 8 décembre, une compétition ouverte à tous les genres et à tous les formats (longs et courts métrages, fictions et documentaires) ainsi que des master class pour permettre aux jeunes cinéastes en herbe de se rencontrer, de dialoguer et d'échanger leurs expériences pour développer davantage leurs projets. Plus de 30 films seront répartis en trois sections : une section compétitive réservée aux longs métrages de fictions produits en 2017 et 2018, une section compétitive réservée aux courts métrages de fictions produits en 2017 et 2018 et une section compétitive réservée aux longs et courts métrages documentaires produits en 2017 et 2018. Trois trophées seront attribués aux différents gagnants par catégorie qui se verront décerner le Scorpion d'or. La compétition des longs métrages de fiction comporte huit œuvres dont deux films tunisiens, à savoir «Regarde-moi» de Néjib Belkadhi et «Weldi» (mon cher enfant) de Mohamed Ben Attia ainsi que le film palestinien «Writing on snow» de Rashid Masharawi, le film égyptien «Les derniers jours d'une ville» de Tamer El Saïd, le film «Monsieur» de Rohena Cera (Inde), le film chinois «Les éternels» de Zhao Tao, «Volubilis» de Faouzi Bensaidi (Maroc), et «Asako» de Ryusuke Hamaguchi (Japon). Cinq films seront en lice dans la catégorie des courts métrages de fiction, à savoir «Tunisia Factory 2018» (série de courts métrages tunisiens), «Brotherhood» de Meryam Joobeur (Tunisie), «Aya» de Moufida Fedhila (Tunisie), «Astra» de Nidhal Guiga (Tunisie), et «Black Mamba» d'Amel Guellaty. En ce qui concerne les films documentaires en lice, il s'agit de sept films en l'occurrence «Couscous, les graines de la dignité» de Habib Ayeb (Tunisie), «La révolution est là» de Teycir Ben Naser (Tunisie), «La voie normale» d'Erige Sehiri (Tunisie), «Pastorales électriques» d'Ivan Boccara (Maroc), «The man behind the microphone» de Claire Belhassine (Tunisie), «We could be heroes» de Hind Bensari (Maroc) et «Fais soin de toi» de Mohamed Lakhdhar Tati (Algérie). Des projections gratuites en plein air de films tunisiens sont également au programme: «Hédi, un vent de liberté» de Mohamed Ben Attia, «Vent du nord» de Walid Mattar, «Benzine» de Sarra Abidi et «Les baliseurs du désert» de Nacer Khemir.